Vous aussi, proposez vos plans qui font la différence ! N'hésitez pas à faire une ou plusieurs captures d'écrans et composez un petit texte à votre sauce... puis envoyez le tout à O'Brian@neuf.fr.
CETTE semaine, ce n’est pas un film mais une bande annonce de film qui est sélectionnée !
Une BA ouais, mais pas n’importe laquelle puisqu’elle annonce la venue d’un film réalisé par un agriculteur haut de gamme, spécialiste du navet transgénique, le grand, le magnifique, le cocaïné :
Je veux évidemment parler de la suite de son dernier nanar trois étoiles, le très attendu des fans de boom bomm vroom vroom :
Transformers : Revenge of the Fallen (ou « Transformers : La revanche » dans la langue approximative de Chia la Bouffe) est une bande annonce datant de 2009, réalisée par Michael Bay sur un scénario de Ehren Kruger, Roberto Orci et Alex Kurtzman et avec Megan Fox, Shia LaBeouf et Rainn Wilson.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce futur film, voici un lien vers sa fiche IMDB : Transformers : Revenge of the fallen (IMDB)
Un film est une réinterprétation, plus où moins proche mais jamais exacte, de la réalité.
Les auteurs utilisent le cadrage et le montage pour nous présenter un morceau de réalité propre à leur œuvre, donc subjectif et forcément décalé du réel.
La réorganisation géographique d’un espace existant réellement est une constante depuis longtemps acceptée de tous… (enfin, surtout par ceux ne connaissant pas les lieux « réorganisés » par cœur.)
Souvent c’est dans une séquence, par exemple une poursuite.
Un véhicule ou un homme file dans une ruelle et hop, après avoir tourné au coin de celle-ci, il se retrouve dans un endroit totalement différent. Mais si le raccord est bon, personne n’en est gêné.
Evidemment, il est préférable de ne pas trop en abuser au risque de perdre les spectateurs habitant la ville, comme ce fut le cas dans « Ronin » de John Frankenheimer : le trajet de cette course poursuite passe des rues de Paris à la voie express puis au tunnel sous Chatelet qui débouche sur le quai dans le 12e pour se finir sur le périph dans le 15e !
Parfois, c’est au cœur même d’une scène.
Le champ est tourné à un endroit alors que le contrechamp est tourné des jours (voir des semaines ou des mois) plus tard dans un autre endroit pour offrir aux spectateurs un background évocateur et/ou intéressant (vous trouverez un exemple magnifique dans « La guerre du feu » de Jean-Jacques Annaud).
De plus en plus souvent, les blockbusters américains « trichent » sur l’intégralité d’un film, recréant par exemple New York dans les rues de Cleveland (comme pour Spider-Man 3, et je ne parle pas reconstitution en studio ici)…
Plus rarement, ce reconditionnement de l’espace « réel » se trouve dans un même plan.
Les raisons de cette rareté sont multiples.
Généralement, cela n’a aucun sens puisque l’endroit fut justement choisi en raison de son intérêt visuel.
Mais au-delà de ça, l’obligation d’utiliser des effets spéciaux pour créer un plan composite creuse le budget et risque de faire dresser les poils du producteur. Evidemment l’amélioration des techniques de post production facilite la tâche mais un sou reste un sou.
C’est de ce dernier type de reconditionnement géographique dont il est question ici. Voyez par vous même sur l'image suivante :
Il est évident, pour tout parisien qui se respecte, que nous nous trouvons rive droite, Place de la Concorde avec au fond l'église de La Madeleine.
Jusque là, tout est normal... si ce n’est la présence de notre chère Tour Eiffel censée être rive gauche et donc dos à la caméra !
La preuve en image avec la même place photographiée suivant un angle proche de celui présenté plus haut :
Ne cherchez pas trop longtemps, il n’y a pas de Tour Eiffel dans cette photo.
Il n’y en a d’ailleurs pas plus sur cette autre vue de la place, un peu plus large :
Par contre, si l’on pivote de 180°…
… on aperçoit enfin le bel édifice.
Ouf, il n’a pas encore été détruit par la bande annonce du film G.I. Joe: The Rise of Cobra de Stephen Sommers (coming soon).
Attention Michael, faut te ressaisir là, ton pote Stephen, autre grand nanar maker devant l’éternel, pourrait bien te ravir le titre du plus grand destructeur de Paris !
Par contre, en ce qui concerne le plan suivant dans la bande annonce, je suis curieux de savoir où Michael a été piocher cette tour :
N’hésitez pas à nous écrire pour réparer cette ignorance... même si ça sent la pure invention (j'ai d'ailleurs l'impression d'avoir vu tomber cette tour dans un autre film...)
Voilà un petit détour, habituel dans les films américains, pour indiquer que l'on se trouve bien à Paris : y’a la Tour Eiffel visible depuis tous les coins de rue !
Fallait y penser.
Si vous voulez visionner la bande annonce de Transformers : Revenge of the Fallen, ça se passe ici :
Mais, personnellement, j’ai un faible pour cette version :
Cela dit, cet article ne répond absolument pas à la question la plus importante posée par cette BA : Est-ce que Transformers : Revenge of the fallen sera le meilleur film de Michael Bay ?
J’irais même jusqu’à demander : Est-ce que Transformers : Revenge of the fallen sera un bon film ?
L’un dans l’autre, tricher sur la géographie intervillesque dans un film de ce genre, ça n’a aucune espèce d’importance : je préfère avoir une géographie mauvaise et une bonne dramaturgie que le contraire…
Bon, généralement, avec ce cher Michael, les deux sont mauvais… mais on peut toujours rêver, non ?
Réponse très bientôt in a theater near you…
Certaines phrases de cet articles ont été honteusement volées à Lien vers la MillsosphèreMills et Indy. Merci à eux =^.^=
L'idée de ce site est géniale mais j'aurais quand même deux suggestions perso(j'ai oublié les autres):
RépondreSupprimer1_Le concept de la page salle de ciné est bonne mais flingue mes yeux, l'espace donner au texte vraiment trop petite.. je dois donner plusieurs coup de molettes pour faire défiler le texte. vivement une page normale
2_Il serait sympa d'avoir un lexique des termes techniques que vous utilisez par rapport aux plans,découpage,scénario etc. ça serait utile à ceux qui veulent écrire ici.
Là, c'est juste par rapport a Michael Bay. Je ne vois pas pourquoi vous ragez autant ce réa. Même si je suis d'accord avec tous ses défauts, il s'assume et il n'y à pas tromperie quand on va voir un de ses films: ça va péter dans tous les sens. C'est aussi ça le cinéma: on n'y va pas forcément pour avoir une intrigue, des persos fouillés et des plans de 40sec d'un mec qui regarde par la fenêtre. On y va aussi pour se changer les idées. J'aime MB.
désolé pour les fautes d'orthographe.
Hello Clive ! Merci d’avoir laissé un commentaire sur ce blog. C’est tellement rare que ça mériterait presque de faire péter une bouteille de champ !
RépondreSupprimerJe vais essayer de répondre au mieux à tes questions…
1 :
Ouais, je sais… C’est un peu le prix de l’originalité pour un simple blog =^.^=
Actuellement nous n’avons pas encore trouvé le « truc » pour améliorer la lecture sur les petits écrans. Il y a donc un côté petit élitiste qui n’est absolument pas une volonté mais une conséquence de ce choix visuel.
Je te conseille dans un premier temps d’appuyer sur la touche « F11 » de ton clavier avant de lire un article, ça sera déjà un poil mieux.
On va voir ce qu’on peut faire. L’idéal, pour moi, serait d’avoir un bouton envoyant l’article seul dans une autre fenêtre pour ceux qui le souhaiterait. Mais ça reste un blog et on est limité…
Bref, à voir.
2 :
Ah mince alors… On essaye pourtant de vulgariser et/ou d’expliquer tous les termes un peu barbares quand on en croise un (Jump shoot, split screen, plan subjectif, etc.) en fonction de l’article. L’objectif est de pouvoir être lu par beaucoup de monde.
N’hésite surtout pas à me lister tout ce qui te laisse perplexe. J’essayerai tant bien que mal à combler les blancs.
L’idée d’un lexique est intéressante, je vais y réfléchir. Bon, en ce moment je manque un peu de temps pour alimenter ce blog (on tourne plus à 1 article par mois que par semaine !) mais c’est jouable =^.^=
Michael Bay :
As-tu lu l’article sur Armageddon ? Il apporte des éléments de réponses parce que, dans les grandes lignes, je suis d’accord avec ce que dis ici. Avec Michael, ça va péter et parfois ça fait plaisir. Mais c’est comme un tour de manège où de la branlette, c’est sympa sur l’instant mais tu n’en retires pas grand-chose après-coup.
Les films de Michael sont des nanars haut de gamme : c’est bourré d’invraisemblables, de clichés, de patriotisme déplacé et de bons mots parfois douteux mais ça pulse et t’en as pour ton fric !
Malheureusement les personnages et les intrigues sont juste vides de sens. Pour moi, Michael a beaucoup de choses à montrer mais rien à dire.
Maintenant attention, il y a des nanars que j’aime bien, ça fait plaisir de temps en temps ! Faut juste savoir que c’est du nanar et pas confondre une boite de conserve réchauffée au micro onde avec un bon plat en sauce préparé avec amour par maman.
Je ne critique pas ceux qui aiment Michael mais ceux qui pensent y voir du grand cinéma. Il faut appeler un chat un chat comme on dit.
Ne mélange pas tout quand même hein. Avoir une intrigue (ce que tout film possède en règle générale et heureusement) et des personnages fouillés (ça c’est plus rare) n’entraînent absolument pas des « plans de 40sec d’un mec qui regarde par la fenêtre ». Regarde la liste de films critiqués sur ce blog (et souvent en bien), on est quand même loin des Cahiers du cinéma ! La grande majorité des films français m’emmerdent au plus haut point (ça encore, j’en parle dans l’article sur Armageddon) et je pisse sur des films poussiéreux comme ceux de Roberto Rossellini par exemple.
Mais bon, ça ne change rien au fait que j’apprécie quand l’histoire est à la hauteur du traitement visuel. Mais à choisir, je pense que je préfère une excellente histoire filmée classiquement qu’une histoire débile tournée avec 50 caméras et bercée par un montage épileptique « juste pour faire du style ».
Orthographe :
Tu n’as pas à rougir de ce commentaire en tout cas. Et puis, je suis assez mal placé pour critiquer même si je me soigne =^.^=
A+
J'ai un 22" je trouve que donner des coups de molettes est dommage (j'y ai été un peu fort avec le flingue les yeux)les textes sont intéressants c'est dommage de les concentrer dans si peu d'espace.
RépondreSupprimerOui j'ai lu la plus part des articles, c'est juste que plusieurs fois je l'ai vu cité en mal. Moi ce que j'aime chez Bay ce ne sont pas ces histoires ni sont montages ou "ses idées" mais certains de ses plans et son sens du spectacle..
C'est clair que Bay ne fait pas du grand cinéma mais un cinéma qui contient une grosse dose d'efficacité. j'aime ce mec de maniére décousue, il en faudrait pourtant pas énorme pour qu'il arrange les choses. mais je crois que vu ses films ne prennent pas de four il s'en fout.
Au sujet des termes techniques j'en connais quelques un mais j'en ai appris ici, alors je me suis dit qu'un lexique serait une bonne idée pour tout le monde. C'est à dire un endroit où tous les termes sont groupés (exemple quelconque le mot contre-plongée est utilisé: le mot est linké vers un endroit ou le terme est expliqué ainsi que d'autres)ça reste un avis perso :)
@ Clive
RépondreSupprimerAh ouais, si t’as un 22" et que tu trouves que c’est la merde, je ne peux pas faire grand-chose :-(
Mais même si je n’avais pas de bannières, tu serais obligé d’utiliser ta molette hein =^.^=.
Michael Bay est ma tête de turc, c’est vrai. Je l’utilise plus comme un symbole qu’autre chose. A sa place je pourrais citer des types comme Roland Emmerich ou Stephen Sommers par exemple. Cela dit, Emmerich a fait une « erreur » dans sa filmographie de nanars puisqu’il y en a un que j’aime bien : « Le jour d’après ». Quant à Sommers, c’est même pas drôle de taper dessus =^.^= (et il est beaucoup moins prétentieux que Bay).
L’avantage avec Bay, c’est que je ne tire pas sur une ambulance : le type cartonne quasiment à tous les coups.
Il a le sens du spectacle ouais (mais Peter Jackson aussi hein, et sans faire de nanars). C’est décérébré mais ça pète et t’en as pour ton fric (vu le prix des places, c’est la moindre des choses). J’ai hâte de voir ce qu’il va faire en relief d’ailleurs…
Et puis, derrière le réalisateur de nanars, il y a le producteur de nanars avec tous ses films d’horreur racoleurs à l’image léchée mais sans scénario.
Pour moi, aucun film de Bay ne restera dans l’histoire comme une référence (positive). Il fait du ciné pop corn consommable sur place et dans l’instant.
J’aimerais qu’un jour il place sa mise en scène abusées sur un bon scénario, juste pour voir. Mais je n’ai pas l’impression qu’il sache lire. Tant que ça ne pète pas, il s’emmerde (et nous emmerde d’ailleurs, y’a qu’à regarder « Pearl Harbor » pour s’en rendre compte.).
Et une dernière chose me pousse à croire que le choix de notre ami cocaïné est judicieux : ton commentaire. Si je n’avais pas tapé sur ce type, aurais-tu pris le temps d’écrire ?... Comme quoi, dire du mal des gens permet de lancer une discussion alors que les articles « positifs » laissent les lecteurs de marbre… J’attends d’ailleurs avec impatience le jour où Ben Reilly découvrira l’existence de ce blog =^.^=.
Cela dit et comme je l’explique dans la page d’accueil, n’importe qui peut, du moment qu’il respecte certaines petites règles, poster un article sur ce blog. Alors pourquoi ne pas tenter le coup et pondre un texte expliquant pourquoi Michael Bay c’est de la bombe de balle bébé ?
Là encore, je rêve d’un article sur Bad Boys II écrit par Ben Reilly, le seul homme au monde estimant sincèrement que c’est un des plus grand chef d’œuvre du cinéma (alors que même les acteurs ont pissé sur ce film) !
Pour le lexique, j’y réfléchi. Réussir à faire ce que tu dis serait sympa. Peut-être un peu lourd à gérer (ce n’est qu’un blog hein) mais sympa. Le petit problème est qu’un article est forcément subjectif : je n’expose pas une vérité absolue mais juste mon point de vue. Si je posais un lexique avec des définitions, il faudrait être objectif et très précis. C’est délicat, à moins de reprendre des définitions « officielles » remarque…
Et puis je ne sais pas trop où m’arrêter… Quel mot mérite une définition ? Quel mot me donnerait l’air con ou prétentieux si j’en donnais une ?
Bref, en ce moment je manque de temps pour le faire, mais j’y pense… =^.^=
bon ok les films de bay ne casse pas des briques question scénario, ok mais son montage et surtout, surtout, ses prises de vues sont génial, je tiens à rappeler que bay ne vient pas du cinéma (il n'a pas été accepté dans les grands écoles de los angeles, il a eu le droit à une petite université) au départ mais des vidéos clips de voitures et de mannequins (d'où ces plans très particulier avec les femmes bad boys 2 par exemple où Megan fox dans Transformers 1 et 2) De toute façon, bay s'en fout royalement que l'on le critique vu qu'il est l'homme le plus rentable d'hollywood (en plus de son cachet de départ, il a touché 125 millions de dollars avec Transformers II soit près le budget du 1(150 millions de dollars) et 2 milliard de dollars avec ses 6 films réuni.défi trouvé moi un film dont le scénario est hyper travaillé et cadre de façon académique qui rapporte autant. de plus on aime ou pas. au moins, il se fait plaisir ,regarder le, sur ses tournages, on dirait un gamin avec ses jouets. dernière chose, je l'admire car c'est un enrager du boulot, il fait que ça. si il ne tourne pas, il produit(cinéma, télévision)ou il fait des pubs.
RépondreSupprimerHello Mr Anonyme,
RépondreSupprimerAlors, quelques précisions semblent nécessaires. =^.^=
« Les films de Bay ne cassent pas des briques question scénario » : oui, là, on est d’accord.
Pour se ce qui est de « son montage », c’est un peu un abus de langage. Même si, effectivement, il donne de véritables directions, il n’est pas le monteur de ses films. D’ailleurs, le dernier Transformers a d’ailleurs nécessité la présence de 4 monteurs !? Artistiquement je n’apprécie pas les montages de ses films. Trop de plans à la secondes, pas assez de lisibilité. Mais cela vient avant tout du choix de ses plans et de ses multiples caméras pour filmer une seule action. Enfin, c’est un avis subjectif et je peux comprendre que ça plaise quand même.
« Ses prises de vue sont géniales ». Bon là, même si l’adjectif est un poil abusé car ses prises de vues n’ont souvent pas d’autre sens que leur sens premier (en foutre plein la gueule), il faut reconnaitre qu’il a une certaine science du cadre. Et pour le coup, il est officiellement cadreur.
« Bay ne vient pas du cinéma »… heu… ouais… Mais Fincher non plus par exemple. Lui aussi vient de la pub et du clip. N’avoir pas fait d’école de ciné n’excuse rien du tout. Peter Jackson non plus n’en a pas fait.
« Bay se fout royalement qu’on le critique car il gagne plus d’argent que les autres » : voilà, tu as tout résumé =^.^= Ce type fonctionne au fric et à rien d’autre. Ce n’est pas un artiste, c’est un commerçant ou un PDG. Cette façon de penser se ressent énormément dans son travail. Bay fait du fric, pas des films. Il lance des coups pour tenter de faire péter le box office (ce qui a relativement échoué avec Bad Boys II et The island). En gros, avant Transformers, produit par Spielberg quand même, il était un peu à la rue (tout est relatif évidemment, il gagnait tout de même plein de fric !).
Pour ton défi, c’est très facile : The Dark Knight, Le seigneur des anneaux, Avatar, les Pixar (pour ne citer que ça). Ils rapportent plus que les films de Bay et sont bien mieux.
Mais oui, comme tu dis, « on aime ou pas ». Chacun son truc. Moi, ça ne me parle pas. Mais le pire, c’est qu’une partie de moi continue de croire en ce type. A chaque nouvelle BA je me dis « et si c’était bien cette fois-ci » (sans trop y croire). C’est un peu ce que j’explique dans l’article sur Armageddon…
Bay est un enragé du travail, possible oui. Malheureusement, toutes ses productions sont nulles. Encore une fois, il monte des coups de pubs, rembourse toujours son budget et fait souvent des bénefs. C’est un gamin trop gâté et qui le restera car il rapporte. Il a un style indéniable et, une fois de plus, je peux comprendre qu’on aime. Mais rien à faire, de mon point de vue, il ne sait pas raconter une histoire.