Doom

Prise : 010

Film : Doom

Date : 29 octobre 2008

Auteur : O'Brian

Vous aussi, proposez vos plans qui font la différence ! N'hésitez pas à faire une ou plusieurs captures d'écrans et composez un petit texte à votre sauce... puis envoyez le tout à O'Brian@neuf.fr.

---

CETTE semaine je vous propose un plan extrait d’un nanar absolu (et oui, même les nanars peuvent se retrouver ici) avec un Rocher sur Mars affrontant des bestioles en plastoque, j’ai nommé :

Cliquez pour agrandir

Doom est un nanar datant de 2005, réalisé par Andrzej Bartkowiak sur un « « « scénario » » » de Dave Callaham et Wesley Strick et avec Dwayne « The Rock » Johnson, un acteur bien connu pour la finesse de son jeu (que du bon quoi !).

Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce film (la majorité d’entre vous j’espère), voici un lien vers sa fiche IMDB : Doom (IMDB)

Doom, le film, est très librement inspiré d’un très bon jeu vidéo à vous faire faire caca dans votre petite culotte : Doom 3

Doom 3 est un F.P.S. : First Person Shooter

Un jeux de tire à la première personne dans la langue de Molière.

En gros, vous voyez ce que voit votre personnage (le décor, des « monstres » et le canon de votre flingue) à chaque instant grâce à ce que l’on appelle aussi une « caméra subjective ».

Mais voilà, un bon jeu vidéo fait rarement un bon film (la liste s’allonge d’années en années, merci Herr Uwe Boll !) et Doom ne sera (malheureusement) pas l’exception qui confirmera la règle.

C’est à se demander si les producteurs de cette daube ont déjà joué au jeu.

L’un dans l’autre, ils auraient mieux fait d’adapter littéralement le scénario de Doom 3 (le jeu vidéo) au lieu de l’adapter librement.

Allez, la seule surprise scénaristique digne de se nom arrive lorsque « Le Rocher » (Roulement de tambour pour blague à moins de deux balles : « dommage qu’il ne s’appelle pas Yves, ça aurait pu être la crème des acteurs ». Et oui, je me place au niveau du film critiqué...) pète un câble et se révèle être... le méchant du film !

Voilà, maintenant que je vous ai grillé le seul pseudo intérêt dramaturgique de la chose, vous pouvez éviter de le regarder pour ne pas perdre bêtement deux heures de votre si courte vie.

Mais alors me direz-vous… pourquoi je parle de ce truc ?

Tout simplement parce qu’il y a un plan, un unique plan, méritant un tant soit peu le détour (ne vous attendez tout de même pas à quelque chose d’incroyable, hein, on parle quand même d’un film d’Andrzej Bartkowiak !).

Et comme c’est un Nous en reparlerons dans un article à venirplan séquence, je ne vais pas vous présenter des captures d’écrans mais une vidéo (elle est pas belle la vie ?).

Avant de se jeter dessus, une petite explication pour tenter de la replacer dans le contexte du récit :

Après diverses crétineries vides de sens et même pas drôles (d’ailleurs, je ne vais pas vous mener en bateau avec du blabla vu que je ne m’en souviens même pas !), le valeureux Karl Urban (Mister « j’ai-que-deux-rôles-intéressants-dans-ma-carrière »… question subsidiaire, lesquels ?) tombe dans les pommes.

A son réveil, le film passe ENFIN en caméra subjective…

Enjoy :

Cliquez sur l'image pour découvrir la vidéo.

Voilà, c’est tout !

Un film sans aucun intérêt donc… si ce n’est cet unique plan séquence permettant de voir à quoi ressemblera les FPS dans quelques années (enfin, les FPS moyens... les bons seront bien mieux que ça !).