Armageddon

Prise : 013
Film : Armageddon
Date : 19 novembre 2008
Auteur : O'Brian

Vous aussi, proposez vos plans qui font la différence ! N'hésitez pas à faire une ou plusieurs captures d'écrans et composez un petit texte à votre sauce... puis envoyez le tout à .


LE film sélectionné cette semaine parle de méchants astéroïdes menaçant les capitales les plus prestigieuse de notre planète d’une destruction massive certaine !

Damned, nous sommes perdus !!!!! HELP !!!

Mais non voyons, y’a les américains qui vont monter à l’arrache une équipe de losers fortes têtes amateurs de bière pour sauver le monde.

Ouf, encore une fois, on a eu chaud…

Il s’agit évidemment de :

Armageddon Affiche

Armageddon est un nanar bien crétin, larmoyant et patriotique à souhait réalisé en 1998 par LE spécialiste du genre : le très fin, le très fort, le très constant dans la nullité (7 longs métrage, 7 nanars) : Michael Bay !!!!!! Sur un blabla de (accrochez-vous !) Robert Roy Pool, Jonathan Hensleigh, Tony Gilroy, Shane Salerno, Jonathan Hensleigh et J.J. Abrams (oui oui, le créateur de LOST) et avec notamment Bruce Willis, Ben Affleck et Liv Tyler.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce film, voici un lien vers sa fiche IMDB : Armageddon (IMDB)

Pour moi, Armageddon est une purge, une vraie, une qui chlingue la débilité et vient quand même percuter le box office mondial.

Pourquoi ?? Les spectateurs sont-ils tous décérébrés ? Non bien sûr.

Parce que derrière toute la couche de graisse pro ricaine, le sentimentalisme gerbant et les incohérences scénaristiques hallucinantes se cache un véritable plaisir coupable.

Michael Bay est mauvais, il fait n’importe quoi avec ses 50 caméras filmant tous les angles possibles en laissant le soin à son monteur de switcher le plus rapidement de l’une à l’autre pour amortir les frais… mais (presque tous) ses films me font envie.

Le casting et la campagne marketing y sont pour quelque chose certes mais au-delà de ça, il y a le pitch porteur de destructions massives, d’explosions, d’effets spéciaux bigger than life, en un mot comme en mille : de SPECTACLE ! De SPECTACLE SPECTACULAIRE même !

En allant voir un film du père Bay, on sait qu’on va en avoir pour notre argent niveau divertissement visuel. Ça va bouger, ça va péter, ça va rocker (c’est pas un film franchouillard parlant de cul et de cocufiages dans une chambre de bonne à Paris si vous voyez ce que je veux dire).

Mais le gros problème de ce genre de film est compréhensible par la métaphore du cadeau de noël :

Imaginez-vous dans une superbe ambiance (neige incluse à l’extérieur), devant un immense sapin, à découvrir vos cadeaux. Et là, parmi tous les petites babioles emballées à l’arrache avec du papier journal, il y a cette merveille : LE cadeau.

Enorme, carré, robuste, brillant, enroulé d’un ruban rose flashy et surplombé d’un magnifique nœud. Votre cœur ne fait qu’un tour, vos yeux sont envoûtés. Un seul désir parcourt votre colonne vertébrale : tirer sur le ruban et soulever le couvercle ! D’ailleurs, c’est ce que vous faites. Et là, ça se complique.

Déjà, l’ensemble est si léger que la traction, au lieu de défaire le nœud, déplace tout le paquet. Ensuite, le nœud s’avère être un truc posé et collé rapidos sans être issu du ruban. Et pour finir, après avoir retiré le couvercle, vous découvrez… un grand vide. Rien, nothing, nada, si ce n’est une sale odeur et un peu de poussière.

Voilà ce qu’est un film de Bay : Un super paquet pour un cadeau vide.

Mais année après année, cadeau vide après cadeau vide, vous gardez espoir et continuez d’avoir envie de regarder à l’intérieur… Même au bout du septième (long métrage du bonhomme) et que vous avez commandé une paire de superbes Transformers issue tout droit de votre enfance… vous obtenez un paquet avec un beau papier à l’effigie des héros !!! Mais l’intérieur est toujours aussi vide…

Michael Bay réalise des films de parc d’attraction. Mais autant c’est jouissif lors d’un ride de 5/10/15 minutes allant droit au but, autant c’est lourdingue quand c’est étiré sur 2 plombes.

Bref, bref, Armageddon, c’est ça :

Ça claque !

Armageddon Bang !

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Ça pète !!

Armageddon Baam !

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Ça explose !!

Armageddon Bing !

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Ça déchire !

Armageddon Boom !

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Ça pulse !

Armageddon Chlack !

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Mais au-delà de toutes ces belles images à la photographie léchée, il ne reste qu’un trou noir.

Vous allez me dire : « Il est où le plan qui fait la différence ? »

Attendez encore une seconde, j’y viens.

Après tout, un bon gros ride bien foutu, même si c’est creux, ça peut le faire si c’est honnête. De l’action, rien que de l’action, toujours de l’action. Je n’ai rien contre.

Mais l’honnêteté est un concept étranger à l’univers cocaïné de Bay.

Jugez plutôt :

A un moment du film, les gentils américains sauveurs du monde filent dans l’espace et atterrissent sur le vilain astéroïde au design flippant et réussi.

Mais arrive LE plan qui fait la différence (1h53m50s environ) :

Armageddon Herbe

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Vous ne voyez pas ?

Faisons un petit zoom alors.

Armageddon Zoom

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Damned ! Mais c’est de l’herbe et des pâquerettes !!! On est où là ? Dans les Alpes avec Heidi ???

Je vous rappelle que nous somme sur une sorte de gros rocher dans l’espace, que dans l’espace il n’y a pas d’oxygène et que sans oxygène, il n’y a pas d’herbe ni de fleur (entre autre).

Mais ça, le Bay, après son quatrième rail, il s’en balance. Il va même poser l’une de ses caméras pile devant !

Alors quoi, c’est un oubli ? Une erreur ?

Mon œil !!

C’est pas un film fauché Armageddon, loin de là ! Et avec son budget, ils auraient pu se payer un jardinier pour les faucher, ces pâquerettes !

Ce plan ne fait que prouver, si besoin est, que Michael Bay prend ses spectateurs pour des cons jusqu’au bout ! Ce type n’a même pas la décence de faire un travail soigné…

Une autre théorie laisserait croire l’énergumène tellement con qu’il ignore que l’herbe ne pousse pas dans l’espace (ce qui doit être le cas soit dit en passant), mais vu le nombre de personnes impliquées dans l’affaire, ça semble délicat.

Ou alors, tout le monde l’a vu (enfin, j’espère au moins que le monteur l’a vu !) et ce bon vieux Michael a sorti un truc du style : « What the fuck ! C’est tous des crétins les spectateurs ! Ils ne remarqueront jamais ça ! Laisse-le et viens nous retrouver à la piscine, j’ai un gramme qui n’attend que tes narines. »

Bah ouais… mais non…

Ce plan, c’est pas une erreur.

Ce plan, c’est une insulte.

52 commentaires :

  1. Ah oui, mais en fait non. Quand tu dis que sur 7 films de Bay il y a 7 nanars, je m'insurge.
    6, d'accord, je signe moi aussi en bas de la page.
    Mais voilà, moi, "Rock", je le regarde toujours avec autant de plaisir.
    Non ?

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  2. Non.

    Enfin, "Oui" je veux dire : tu as parfaitement le droit de le regarder en prenant du plaisir (donc si la question était portée sur cette phrase, je ne peux répondre que "oui").
    Moi aussi il y a des nanars que j'aime beaucoup d'ailleurs. J'ai du mal avec ceux de Bay.

    Rock est aussi débile que les autres, hyper patriotique, avec des scènes sans aucune utilités (la fuite de Connery par exemple), larmoyant, etc.
    C'est de la poudre aux yeux car c'est bien emballé, comme les autres d'ailleurs.
    Il dure pas loin d'une heure de trop à mon goût.

    Par contre, un très bon point pour l'excellente musique de Zimmer. Une référence de musique de films d'action. ;-)

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  3. j r1 compriiii wa3333333333333333333333

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  4. D'zolé g pa pri l tem d fair 1 trad en kikoolol

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  5. Oui peu être, toi tu vois de l'herbe et des fleurs, pas moi. Je ne vois que des formes sans que je puisse dire ce que c'est! Pouquoi tant de haine? Moi devant ces films je passe de bons moments. ça me suffit!

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    1. Bien que ta réaction soit légitime, elle prouve toutefois que ce blog joue parfaitement son rôle en décryptant l'envers du décor d'un film qu'un spectateur inattentif n'aurait pu voir.

      J'ai pour ma part visionné "Armageddon" sur écran géant lors de sa sortie au Grand Rex à Paris, et je n'avais alors même pas remarqué ce petit détail floral qui peut avoir son importance. Ça ne change quasiment rien au film mais ça peut en dire long sur son réalisateur, très peu regardant sur les détails.
      Vite fait, mal fait, c'est dans la boite.

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  6. O'Brian j'adore ton blog, on voit que tu aimes et que tu connais le cinéma et sa grammaire, et tu as de l'humour, j'adhère. Mais ce qui m'a motivé à écrire, ce n'est pas tes qualités, c'est le nombre de fautes d'orthographes que tu fais :-)

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    1. Merci pour ton commentaire, cher "Anonyme".
      J'aime beaucoup l'ironie mais n'hésite tout de même pas à être constructif en bonus. Alors exploite des connaissances en listant les nombreuses fautes de cet (ces) article(s) et je me ferai un plaisir de les corriger et ainsi améliorer ce blog.
      Parce quand on est doué, il faut essayer d'en faire profiter les autres et pas uniquement s'en moquer.

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  7. Attention O'Brian, je ne me suis pas moqué, c'était pas mon but.
    C'était pas ironique ("L’ironie désigne un décalage entre le discours et la réalité"). J'ai critiqué ton orthographe, mais c'est juste dans le but d'améliorer ce site que je trouve très bon. J'ai fait le tour de tous les articles et j'espère qu'il y en aura d'autres.
    Et en tant que fan de James Cameron (surtout de Terminator 1&2, un peu moins d'Avatar), j'y trouve mon compte.

    Pour les fautes, il y en a d'autres sur d'autres de tes articles, mais je vais juste énumérer celle de cette page qui m'ont sauté aux yeux :

    "un bon gros ride bien foutu", il faut bien sur comprendre "bide"
    et
    "De l’action, rien de l’action, toujours de l’action.", il manque le "que".

    Ca n'enlève rien à la qualité de tes articles, mais quitte à bien faire !

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  8. Vraiment ?
    Je voyais pourtant un chambrage pas mauvais puisque tu parlais du fait que je connaissais la grammaire cinématographique en ayant des lacunes sur la "grammaire" française (ce qui, en plus, est vrai pour le second point). Mais effectivement, comme tu n'as pas utilisé deux fois le mot grammaire, tu n'avais peut-être pas vu le lien thématique =^.^=

    Sinon, je suis un peu déçu. Quand tu parlais du "nombre de fautes d'orthographe" que je faisais, j'imaginais un nombre un peu plus élevé que 2 (qui ne sont même pas de l'orthographe qui plus est). Mais, là encore, tu devais être général et parler du blog entier...

    Par contre, l'une de tes deux fautes n'en est pas une. C'est bien "ride" que j'ai voulu écrire. Il s'agit d'un anglicisme évoquant un parcourt que l'on fait sur certains manèges dans un parc d'attraction. Tu vois ? C'est à ça que je compare le film, pas du tout à un bide, surtout vu son succès.
    Je vais donc placer ce mot en italiques histoire de pointer du doigt le fait qu'il ne s'agit pas d'une faute.

    Pour le second point, oui, c'est bien un oubli de ma part. Merci ;-)

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    1. Oh ça va, je confonds orthographe et grammaire, et tu confonds ironie et sarcasme ;-)
      Et puis tu sais pas prendre les compliments là où ils sont alors je vais arrêter là.

      Pour le "ride" autant pour moi désolé :-)

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  9. C'est-à-dire que, généralement, les personnes postant anonymement le font surtout pour casser. Et puis dans un message comportant à la fois compliment et critique, la critique fait souvent de l’ombre au compliment. Ex : « Tu es la fille la plus belle que je n’ai jamais vu. Dommage que tu sois si conne. » / « Tu es la fille la plus intelligente que je connaisse. Dommage que tu sois un thon. » Pas sûr que ce genre de chose t’aide à marquer des points envers la fille en question. Mais je peux me tromper…

    Enfin, je ne suis pas vexé, hein. Savoir qu’un surfeur égaré bouquine ce blog fait très plaisir. J’aurai préféré que ça débouche sur une discussion ciné mais c’est pas grave. ;-)

    Puisque l'attention est portée sur les mots, effectivement, je prenais plus l’ironie au sens figuré ( http://www.cnrtl.fr/definition/ironie). Quant au sarcasme, c’est un dérivé de l’ironie, en pire ( http://www.cnrtl.fr/definition/sarcasme).
    Ironique, non ? =^.^=

    Allez allez, je pense qu’il y a plus intéressant à faire. Par exemple, tu pourrais m’expliquer ce que tu reproches à Avatar ?

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    1. Bon ok, je valide l’utilisation de « Anonyme » comme pseudo, surtout quand on écrit « romance interracial (beurk) ». =^.^=
      Pour ma part, je prends cette particularité comme un point positif du film. A une époque ou quasiment tous les blockbusters continuent de former de couples appartenant à la même ethnie, je trouve ça rafraichissant, voire culoté. Malheureusement, Cameron se prend cette particularité audacieuse comme une critique. La société a du mal à évoluer… :-(

      Je trouve Sam Worthington parfait dans Avatar. Je ne vois pas trop comment on peut juger sa performance dans un film en fonction des autres films qu’il a fait. Ça n’a pas de sens pour moi. Regarde qui est le réalisateur des Titans et tu sauras pourquoi il était moins bon. Cameron a quand même un sacré talent pour faire sortir le meilleur de ses acteurs, tu ne trouves pas ? Peut-être tout simplement parce que ses personnages sont bien écris…

      Je suis peut-être naïf mais je ne trouve pas Avatar manichéen (et la version longue enfonce le clou). Ou alors, pas plus que tous les autres blockbusters des dernières années.

      Il ne faut pas oublier que c’était un pari extrêmement risqué à l’époque. Pour rentrer dans ses billes, Avatar devait « juste » devenir le film de SF le plus rentable de l’histoire. Evidemment, avec le recul, tout le monde parle de « succès facile ». Les critiques ont la mémoire bien courte. Si c’était si facile, tout le monde le ferait… mais ce n’est pas le cas.

      Sincèrement, combien de blockbusters sont entièrement novateurs au niveau du fond ? Combien de blockbusters n’ont aucune influence ? Avatar est influencé, entre autres, par « Une princesse de Mars » de Edgar Rice Burroughs (et « Danse avec les loups »). Du coup, après son succès, Hollywood s’est dit que faire un film sur John Carter, donc revenant aux « sources », serait un hit assuré. Pas de bol, ça a donné un four.

      Il ne suffit pas d’avoir une bonne base pour faire un bon scénario. Il faut digérer ses références et les réinterpréter pour faire un tout cohérent. Pour moi, le scénario d’Avatar est d’une incroyable efficacité. Tout le monde comprend tout alors qu’il expose des principes techniques franchement pas évidents pour les non initiés. Après, comme dans n’importe quel film de SF, en creusant un peu, on peut trouver des « incohérences », certes. Il faut juste voir jusqu’où va la suspension d’incrédulité des spectateurs. Chacun à ses propres limites.

      Et puis, il y avait la claque visuelle et technique. Je suis allé le voir en IMAX alors que celui-ci était encore en pellicule (donc mieux que maintenant). Même si Avatar n’a pas été tourné en IMAX ça envoyait du lourd !

      Je doute que Cameron soit cynique. Il n’avait pas besoin d’argent avant Titanic et certainement pas après. Alors que dire du après Avatar ! Je ne peux pas croire que sa motivation première soit ça. Tu le confonds avec ses producteurs, son studio. Quant au message écologique, là encore, je le crois sincère. Regarde ses autres films. Regarde Abyss ou même la morale de T2. La morale « naïve » y était déjà. Et il ne faut pas oublier qu’il a écrit Avatar bien avant tout ce mouvement écolo… Ça n’en fait donc pas un film opportuniste.

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  10. O'Brian, j'ai l'impression que tu fais exprès de ne pas comprendre, je m'essaye aussi à tenter un peu d'humour à l'occasion, mais je vois que c'est un "bide" :-)
    Pour ce "romance interraciale", je n'ai rien contre l'évolution des mentalité et des moeurs :-)
    Disons que c'était une private joke alors... "beurk", parce que j'ai déjà cru voir le terme "interraciale" sur certain site où je suis parfois tombé, par errance, tard la nuit. C'est plus le coté porno qui me fait dire ce "beurk" que le coté "sexe entre race consentante" :-)
    On sait tous que nous serons tous métisses un jour, si l'évolution suit son cours. Et si ça peut freiner un peu les guerres de races et de religions, je suis le premier content !
    Et aussi parce que "romance interraciale", j'ai d'un coup, en l'écrivant, eu l'impression de parler de zoophilie, donc ce "beurk" m'a échappé :-)

    Bref, tu dis des choses assez vraies, et je ne vais pas rediscuter point par point ton argumentaire, tu m'as convaincu sur certaines choses que je pensais aussi à l'époque, avant de changer d'avis entre temps. Je ne suis pas du tout fan des suites, des préquel, etc… Je me méfie des producteurs hollywoodiens comme de la peste. Quitte à être parano. Pour moi, Terminator 3&4, Indiana Jones 4, les derniers Star Wars, et beaucoup, beaucoup d'autres films n'existent pas pour moi (je te rassure je les ai regardé avant de cracher dessus). J'ai quand même lu tes articles sur Transformers, ou X-Men, mais c'est des films que je ne verrais surement jamais, tellement de bons films sortent entre temps. C'est surement des bons films, mais j'ai cette sensation de sentir le souffle du producteur dans ma nuque, qui me regarde sortir le porte-feuille. Je préfère souvent des films indépendants, au films à têtes d'affiches, ou phénomène de mode, blockbuster, etc…
    J'ai tellement de vieux classiques à me mettre sous la dent encore, cinéma allemand, italien, français, des années 30, 40, 50…

    Et oui James Cameron, j'ai beau critiquer, je ne trouve pas grand monde capable de faire mieux, ou même de l'égaler, mais ayant préféré ses autres films, dont Titanic, je me permet de chercher la petite bête. De même que pour Peter Jackson, que j'aime depuis Bad Taste, je n'apprécie pas autant le premier Hobbit (je n'ai pas encore vu le dernier), mais vu qu'il aurait pu ne jamais voir le jour, je préfère ça que rien du tout. Et ce n'est pas que la nostalgie du Seigneur des anneaux qui me fait le bouder. Sans se mentir, la spontanéité de cette nouvelle trilogie n'est plus la même, mais pouvait-il en être autrement ?

    Pour James Cameron tu as mille fois raison quand tu dis qu'il est plus utile sur de gros films que sur des petits drames intimistes. Même si je considère le premier Terminator comme tel, et que j'aimerais qu'il y retourne :-) (encore de la nostalgie ?)

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  11. Et être jeune n'est pas une excuse pour apprécier les qualités de Titanic, mais pour être allé le voir 4 fois, mon record depuis, mais il faut dire qu'internet n'était pas chose courante… J'ai même vu certain faux raccord en passant certains passages image par image sur mon magnéto de l'époque ^^ car oui j'ai aussi acheté la VHS à sa sortie.

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  12. Je sais qu'on est pas sur un tchat ici, mais après avoir fini mon petit roman ci-dessus, j'allumes la télé, et je tombe sur south park - S16E09 - "Raising the bar", qui parle de…James Cameron ! :-)
    Ils s'en moquent gentillement, son coté "bigger than life", il n'hésite pas à dire une certaine vérité quand même ;-)
    Et pour les prochains Avatar, je te sens confiant, j'espère que tu dis vrai...

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  13. Ah, l’humour borderline… ce n’est pas un exercice facile, surtout par écrit. On peut vite déraper de nos jours : Exemple
    =^.^=

    Je ne me pose pas en fan de suites, hein. Celles que tu cites ne représentent rien de bon pour moi. Mais il ne faut pas mettre tout dans le même panier pour autant. Tu disais aimer T2, qui est une suite. La différence, c’est que c’est Cameron qui la réalise et qu’il sait ou il va. Pourquoi ne pas lui accorder un peu de crédit pour les suites d’Avatar ?
    Et sur Indiana Jones, si le 4 est une daube, le 3 est celui que je préfère, quitte à attirer les foudres des puristes ;-)
    « The dark knight » est mieux que « Batman Begins », non ? Tout comme « Batman returns » était mieux que « Batman ».
    Le problème n’est pas vraiment dans « la suite ». Si elle est bien faite, personne ne s’en plaindra. Le problème c’est qu’elle est souvent faite pour les mauvaises raisons.
    D’ailleurs, pour revenir à Cameron, il ne lui a pas fallu longtemps pour refuser de faire une suite à Titanic… que certains producteurs espéraient pour des raisons que dépasseront toujours mon entendement.

    Par contre, je ne sais pas si j’ai été clair dans mes articles sur Transformers ou X-Men, mais je trouve que le premier est une merde et que le second est intéressant (mais certainement pas un chef d’œuvre !). En tout cas, je n’encourage pas leurs visions, loin de là. Ils sont plus que dispensables !
    Moi aussi je préfère les films indépendants ces derniers temps. Trouver un bon blockbuster relève de l’exploit depuis plusieurs années. Tant et si bien que j’ai même perdu un peu la foi dans le cinéma… Heureusement, cette année, j’ai été sauvé par Snowpiercer mais c’est un blockbuster coréen, pas américain. Ceci explique certainement cela.
    Il y a effectivement plein de films plus anciens à voir. Certains vieillissent mieux que d’autres…

    Je suis comme toi pour Peter Jackson. Mais Le Hobbit a eu une gestation difficile. Il n’a pas voulu le réalisé mais y a été contraint. Je vais jouer la provoc et les (très) mauvaises langues en disant que les qualités du Hobbit viennent de Peter Jackson alors que ses défauts viennent de Guillermo des Toro.

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  14. Heureusement, le second volet est bien mieux. Il se passe ENFIN quelque chose, pour continuer sur la corde « provoc ».
    Pour moi, le problème principal du premier volet est qu’il y avait très peu d’enjeu. L’ensemble ressemblait à une succession de scènes collées bout à bout mais pouvant être retirées, voire monter dans un ordre différent, sans que ça change la donne. Les personnages n’évoluaient pas vraiment. Ils semblaient invincibles. Ce qu’ils vivaient ne changeait rien au groupe. Dans le Seigneur des Anneaux, la configuration du groupe changeait sans arrêt, chaque scène apportait une tension (un personnage malade, un autre perdu, un autre « mort », etc.). Ils s’en sont enfin rappelés pour la suite du Hobbit. Ça redonne donc du punch à l’ensemble. Il trahit aussi un peu plus le roman, ce qui est une bonne chose car il se le réapproprie au passage. L’ensemble bénéficie aussi d’un bon dernier acte. Je suis donc curieux de voir la suite.
    Il y a aussi le HFR qui se perfectionne avec le temps. Ça reste des pionniers qui essuient les plâtres en créant une œuvre donc tous les boulons ne sont pas serrés, mais ça avance dans le bon sens.

    Mais avant ça, il faut aussi souligner que Peter Jackson n’avait pas totalement réussi King Kong. Il y avait du bon, mais aussi un scénario comportant des failles assez importantes. Après cela, il y a eu Lovely Bones, que j’ai trouvé assez mauvais. Et je ne dis pas ça de gaité de cœur car je suis aussi un fan de la première heure de Jackson. Tant et si bien que je suis même allé sur ses traces en Nouvelles Zélande…

    Quand Cameron a fait le premier Terminator (qui est mon préféré, malgré les qualités du second), il avait un budget très limité, mais ce n’est pas pour ça qu’il l’a tourné comme un petit film intimiste. Avec Cameron, chaque $ est sur l’écran. Pour moi, il continue son chemin et c’est bien comme ça. Sincèrement, attendons de voir les suites d’Avatar avant de parler. Connaissant le bonhomme, la seule véritable surprise serait que ce soit de mauvais films.

    Je ne vais pas défendre Sam Worthington. Je m’en fiche un peu. Mais il est bon dans Avatar. Je pense qu’il en a sous le capot. Mais n’est pas le cas avec nombre d’autres acteurs passant sous la caméra de Cameron ? Michael Biehn est un acteur magnifique… chez Cameron. Pourquoi ? Je ne sais pas.

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  15. Je n’ai pas encre vu The Wolf of Wall Street mais je vais y aller dès que possible. Je trouve que Leonardo Di Caprio est l’un des acteurs les plus doué et intelligent du moment. Il a une filmographie de malade. Il ne se traine pas de casserole. Incroyable. Lui aussi est décrié par beaucoup mais je pense une fois de plus qu’il y a de la jalousie. Après, peut-être que le mec est un con, j’en sais rien. Je ne pense pas mais j’en sais rien. Mais ça ne fait pas de lui un mauvais acteur, très loin de là.

    J’attends beaucoup du HFR. J’attends beaucoup de la haute définition aussi. Donne-moi 100fps pour 20K et je serai heureux. C’est ce genre de chose qui va fluidifier la 3D. Le « problème » c’est que ça va rendre les films encore plus difficiles à faire car les défauts ressortent encore mieux. Peter Jackson continue de tourner en HFR comme s’il avait de la pellicule (j’abuse un peu), avec des maquettes. Résultat : on voit des maquettes. Il faut trouver d’autres solutions. Une fois de plus, Cameron va expliquer à tout le monde comment faire… et derrière, la majorité va faire de la merde.
    Mais n’est-ce pas le cas pour tout ?
    L’ajout du son n’a pas donné que des bons films, loin de là. L’ajout de la couleur non plus. Ça continuera comme ça. L’important est d’avoir plus d’outils pour raconter une histoire et pour pousser les spectateurs à venir dans une salle de ciné. Si ça n’évolue pas au cinéma, il est mort. Avec l’avènement du numérique, un film est souvent meilleur à la maison qu’au cinéma. Il faut que ça change. Il faut apporter un plus autre que la taille de l’écran. Le HFR est la seule avancée ne se retrouvant pas sur nos télés actuellement. Si tu ne vas pas voir le Hobbit en HFR, tu vas rater quelque chose. C’est comme lorsque The Dark Knight est sorti en IMAX pellicule à Paris. Putain la claque dans la gueule ! Depuis que l’IMAX est passé au numérique en France, il est impossible de refaire cette expérience. Ceux qui ne l’ont pas vécu ne peuvent pas comprendre…

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  16. Mais oui, comme tu dis, l’important reste un bon scénario, de bons acteurs et une bonne mise en scène. La technique seule n’a jamais fait un bon film.
    Tu parles de prémâcher les sensations pour faire du sensationnel comme un risque pour le futur mais j’ai envie de dire « réveille-toi ! » c’est le cas depuis des lustres ! Ça a toujours été le cas et ça le sera toujours. Il n’y a pas de période où tous les films étaient des chef-d’œuvre. Il y a une phrase que j’aime bien mais je ne retrouve plus les bons mots. Ça donnait quelque chose comme : « Le Dieu distribuant le génie est beaucoup moins actif que celui distribuant la médiocrité. »
    =^.^=

    Tarantino… J’aime beaucoup Tarantino mais il m’a énormément déçu avec Inglorious Basterds. Django était bien mieux mais pas entièrement satisfaisant pour moi. Il y a un pivot dans le scénario que je n’avale pas. Et puis, je trouve que Tarantino est devenu trop sympa avec ses personnages. Django, c’est un peu une promenade de santé. Il réussit tout ce qu’il touche… jusqu’à ce fameux pivot ne fonctionnant pas pour moi mais lui apportant enfin un peu de conflit. Revoit Reservoir Dogs pour Pulp Fiction. Il malmenait ses personnages ! Il les aime trop maintenant et ça ne leur fait pas du bien.
    En fait, j’ai commencé à décrocher à Kill Bill vol2 car c’était le premier film où il s’auto citait et tombait dans des facilités qui ne lui ressemblait pas au niveau de la BO. Ça m’a un peu déçu. J’ai l’impression qu’il a dit ce qu’il avait à dire. J’attends toujours ses films avec curiosité mais il n’y a plus de fébrilité.

    Rio Bravo est très bien… et pourtant je lui préfère El Dorado. C’est quasiment la même histoire mais en mieux pour moi. Si tu ne connais pas ce western, saute dessus.
    Quant à Sergio Leone, c’est juste un génie. Un type exceptionnel en tous points. Tarantino est bon, mais il n’entre pas dans la même catégorie, ce dont il est parfaitement conscient d’ailleurs.

    C’est assez compliqué de pondre des articles sur Scorcese, Kubrick, Tarantino ou Alejandro Amenabar dans le cadre de ce blog car ils ont une telle maîtrise de leur art que j’ai du mal à sortir un plan du lot.
    Du coup, si je faisais un article sur eux, ça serait pour mettre en exergue ce qu’ils ont fait de « mal ». Il y a un plan assez connu de ce type pour Kubrik sur Shining…
    Tarantino est tellement référencé que ce n’est pas simple non plus. Il faudrait aussi que je parle d’un plan où il s’auto cite… à la limite.

    Titanic, je l’ai vu 5 ou 6 fois au ciné, dont une en 3D au Grand Rex, là où je l’avais découvert… C’est définitivement un film à voir au cinéma.

    J’ai vu le South Park où il y a Cameron. C’est drôle et pourtant je ne trouve pas ça méchant. Je comprends qu’on puisse le critiquer, je comprends que son assurance dérange. Mais moi, ça ne me perturbe pas. Son génie dépasse les critiques à mes yeux. Peut-être que je l’idolâtre trop. Possible. J’en sais rien. Je suis quand même assez objectif pour dire qu’il doit éviter de faire des comédies (True Lies) =^.^=
    Franchement, si un jour j’arrivais à pondre un scénario du niveau d’Avatar, je serai plus d’heureux ! Quand j’entends des mecs dire qu’ils pourraient écrire ce film en deux jours, ça me fait toujours marrer. Essayez les gars. Essayez…

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  17. Pour avant je voulais juste ajouter que si je choisissais un pseudo du style "dark shadow of the night", ou "kikoulol67" j'en serais pas beaucoup moins anonyme ^^
    Je pensais juste pas que la discution suivrais son cours, mais voila que ça devient intéressant :-)

    Pour Titanic, j'ai pas compté, avec la version 3D, ça fait 5 ticket de ciné pour le même film ! Je crois aussi que j'idolâtre trop Cameron :-) Et je vois Terminator premier du nom comme un film intimiste, parce qu'il est très près de ses personnages, quand je les vois j'y crois, je rentre dedans. Mai s intimiste n'est peut-être pas le terme, qui est peut-être utilisé autrement dans le jargon des scénaristes ^^ Et oui Michael Biehn est on ne peut mieux exploité sous l'oeil avisé de Cameron. Après il était prévu à la base que ce soit Arnold qui joue Kyle Reese, mais ce serait lui qui aurait plutôt proposé de jouer le T-800 ! (sans trop y croire, en pensant qu'il était en train de jouer dans un nanard, mais c'est vrai qu'à la base c'est un série B qui à dépassé toutes les espérances, formé à l'école de Roger Corman)

    Mais je crois que t'as de meilleurs salle de ciné que part chez moi, j'ai encore jamais vu d'IMAX malheureusement, et j'ai d'ailleurs cru avoir confirmation que pour Dark Night Rises, il avait mélangé IMAX et 35mm, à cause du bruit de la caméra IMAX qui gênait la prise de son quelque chose comme ça. Et pendant le film, le changement de format est clairement visible, se faisant parfois pendant un champ contrechamps (si ma mémoire est bonne…) Et je n'ai pas vu non plus le Hobbit en HFR. J'ai lu beaucoup de chose à se sujet sans pouvoir m'en faire une idée. Mais je sais que t'as raison quand tu dis qu'il film ses maquettes comme s'il était encore sur pellicule :-)

    Pour les suites, je ne suis pas contre si elle se limite au nombre de 2 ou 3… Et si le même réalisateur est aux commandes (à quelques exceptions près comme Star Wars 5&6, que Lucas a plus supervisé que réalisé, mais je ne suis pas fan plus que ça de cette saga que j'ai découvert bien tard). Les quelques bonnes suites qui me viennent sans réfléchir sont Maman j'ai raté l'avion 1&2 (John William y étant pour quelque chose quand on est gamin), Indiana Jones (et le 3 est aussi mon préféré pour cause de Sean Connery entre autre, un de ses rôles que je préfère), Batman 1&2 de Tim Burton, Terminator 1&2, bien sur Dark Night (et Heath Ledger), Aliens 1&2, Ghostbuster 2 est pas mal non plus, et j'en oublie surement, et c'est beaucoup de films des années 80 on se refait pas :-)

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  18. Je voulais aussi mentionner la "prophétie" de Spielberg et Lucas, que tu as dû entendre. Bientôt les cinémas ne passeront plus que des blockbusters aux 300 ou 500 millions de budget, des grosses franchisses, qui vont bouffer les films indépendant et à moyens budget, les places de ciné deviendront du luxe, et le prix va flamber.

    Mais c'est vrai que si les voir chez soit sera déjà très satisfaisant, ces films là en mettront plein la vue !

    Un peu comme Gravity en mieux (je sais pas ce que tu penses du scénario très épuré, mais techniquement rien à dire sur les plans-séquences et l'immersion)… où le spectateur ressentirai l'apesanteur par exemple…

    Si on va vers ce cinéma là c'est vrai que Jackson et Cameron en sont les pionniers, les éclaireurs.

    Et pour écrire Avatar en 2-3 jours, je met quiconque au défit de la faire, l'écriture du scénario est peut-être la partie la plus difficile d'un film. La base de la foi du réalisateur en son projet.

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  19. J'ajouterais juste que je me plais à dire en rigolant, que Sam Gamegie est à lui seul plus intéressant que les 13 nains réunis :-) mais là aussi y a un peu de provoc', je vais attendre de voir le 2 ^^

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  20. Et encore une chose qui me reviens, concernant Avatar, je suis mitigé en partie à cause de la musique, qui reprend quelques notes, ou un vague début de motif du thème de Titanic (dont j'adore la BO), mais qui part dans le mystique (qui colle parfaitement avec le sujet je le conçois), mais que musicalement je trouve désagréable.

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  21. Je pense que la force de Cameron est justement d’être toujours proche de ses personnages malgré l’ampleur des effets déployés derrière. Terminator comme le reste. ;-)
    A mon avis, Cameron a toujours pris son Terminator au sérieux. Je ne suis pas sûr que, dans sa tête, il faisait une petite série B. La gestation de ce projet est intéressante. Les producteurs voulaient Arnold comme héros mais a priori Cameron l’a très vite imaginé comme méchant. Lance Henriksen devant originellement jouer le Terminator. Ça aurait certainement été extra aussi. En fait, nous avons, de loin en loin, un aperçu de ce que ça aurait pu donner avec le T1000…

    Si tu veux voir du véritable IMAX de nos jours, tu dois te prendre un billet pour Londres ! Le prochain Nolan comportera encore des scènes tournées en véritable IMAX. Je pense que ça sera la dernière occasion.
    Le bruit de la caméra n’a rien à voir avec son utilisation partielle (d’ailleurs, dans ce genre de production, le son est intégralement refait en post prod). C’est surtout une question de coût !
    Le changement de format était (et est encore sur le Blu ray) clairement visible. Mais ça ne dérangeait pas. Dans la salle, à chaque fois, que ça passait au format IMAX (en gros, 3 séquences et tous les plans larges de la ville), il y avait un grand whhhoooooo dans la salle, comme si tout le monde avait le vertige. En gros, c’était encore plus impressionnant que de la 3D. L’effet de profondeur était là. Il faut dire que rapporté à un format numérique, l’IMAX pellicule serait au minimum du 16K !
    Je pense qu’il faut faire l’effort de voir les films dans ce type de format. Pour moi, l’avenir passera indubitablement par le HFR.

    On ne peut pas quantifier le nombre de suites. Ça ne veut pas dire grand-chose. Regarde une saga comme James Bond. Et regarde Aliens, qui n’est pas du même réalisateur que Alien. Est-il mauvais pour autant ? Regarde maintenant Prometeus de Ridley Scott. N’est-ce pas de merde intergalactique ? Franchement, on ne peut pas être catégorique sur le nombre de suites où les personnes s’en chargeant. Un type talentueux fera quelque chose de bien d’un 10eme épisode alors qu’un blaireau ratera le 2 (ou même le 1). Parlons de Star Wars. Avec JJ à la barre, ça va donner un superbe produit marketing qui remplira les caisses. Mais niveau ciné, je parie que ça sera naze.
    Ghostbusters 2, malgré mon amour de la saga, est tout de même inférieur au premier.

    Snowpiercer est, pour moi, un chef d’œuvre ultime. Le meilleur film de l’année, voire bien plus. Une grosse claque dans la gueule. Le film métaphorique que j’attendais depuis des lustres. Bong Joon-ho a frappé très fort.

    Lovely Bones, c’est raide de rester jusqu’au bout. Mieux vaut revoir Créature célestes, qui est extra !
    Les Feebles est très particulier. Un délire outrancier. Mais je ne l’ai pas revu depuis sa sortie…

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  22. Pour Django, oui, c’est à ce niveau là, même si mon gros problème réside dans le « suicide » incompréhensible du Dr. King Schultz. Je ne peux pas y croire après tout ce que j’ai vu.

    Je n’ai plus le plan de Kill Bill 2 en tête. Peut-être même que ce n’est pas dans Kill Bill 2 mais dans Boulevard dans la mort. Mais je sais que c’est arrivé. Tarantino a franchis une limite délicate en se prenant pour référence.

    Pour Shining, je n’ai finalement plus besoin de pondre un article vu que je viens d’en trouver un tout fait sur le net et évoquant le même plan : CLIC

    Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai jamais été hypnotisé par Dean Martin. Par contre, son « rôle » est joué, dans El Dorado, par Robert Mitchum, que j’ai toujours adoré.
    CLIC
    Et, en bonus, il y a un tout jeune acteur très intéressant : James Caan.
    Je te le dis, c’est une bombe ce film. Même la VF est extra ;-)

    Je n’ai jamais vu « L'Aventure de madame Muir ». Par contre, de la même période, j’ai été assez captivé par « Les ensorcelés » de Minnelli : CLIC

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  23. Il est délicat de comparer des films comme Avatar et 12 hommes en colère. Ils sont si différents, autant dans le fond que dans la forme… Comme en sport, ces deux films ne « boxent pas dans la même catégorie ». Cela dit, 12 hommes en colère est un sacré chef d’œuvre… qui reste d’actualité.

    Le HFR deviendra un standard, c’est indéniable. Il faut que ça évolue. Ça sera un problème pour les films à effets spéciaux, qui devront êtres de plus en plus parfaits. Mais je pense aussi que ça peut apporter beaucoup à des films plus naturalistes. J’irai même plus loin, je pense que la 3D pourrait être intéressante sur ce type de films…
    En tout cas, il ne faut pas avoir peur du changement. Il faut, au contraire, y faire face et vivre avec. Il faut évoluer. C’est tout à fait naturel. Si on avait suivit certains « bien pensants », on serait encore à regarder du muet en noir et blanc et en 16 images par seconde…
    Plus vite quelqu’un aura compris l’intérêt d’un nouveau format, mieux ce sera. En tant qu’aspirant réalisateur je ne saurai trop de pousser à être curieux au lieu de méfiant. La technique est ton amie. Il faut juste apprendre à la maîtriser pour en tirer le meilleur.

    La prophétie de Spielberg et Lucas me fait un peu marrer. Pas parce que je la trouve fausse (ils prévoient l’effondrement du système), mais plus parce que c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité (Lucas et Spielberg ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes).
    Le problème, c’est que le public continue de plébisciter les bouses. T’inquiète pas, quand tous les films feront des flops, ils changeront vite leur façon de penser. Nous n’avons pas à faire à des philanthropes. Mais je pense que le niveau des spectateurs n’est malheureusement pas très élevé. Nous entrons dans une période où il y a trop de films. Du coup, c’est du « vite vu, vite oublié, allons au McDo. ». Comme dirait Tyler Durden, c’est du « cinéma à usage unique ». Alors pourquoi se faire chier à écrire un film complexe et ambitieux quand un truc torché en une semaine dans les Paranormal Activity remplissent les caisses ?

    J’ai bien aimé Gravity mais je ne comprends pas la branlette entourant ce film. C’est un superbe survival mais ça n’est pas philosophique comme peut l’être 2001. Gravity, c’est Die Hard dans l’espace (remplace les terroristes par des débris spatiaux). Et j’adore Die Hard donc ce n’est pas une critique. Cuaron est un réalisateur hyper talentueux mais, côté scénario, Les fils de l’homme était plus pointu. Ici, il surtout se raccrocher sur sa maitrise incroyable du cadre. J’ai vu Gravity en IMAX à Disney et je pense que c’est l’endroit idéal pour le voir. Ce film, c’est une attraction. Un ami m’a sorti une définition que je trouve extrêmement bien vue en le comparant à un « grand huit inversé » : tu fais la queue 5 minutes pour 1h30 de sensations alors que dans les parcs d'attractions c'est l'inverse.
    C’est ça Gravity pour moi. Un « ride ». Il ne suffit pas de filmer quelqu’un en position fœtale pour parler des « grands mystères de la vie et de la mort ».
    Par contre, je suis assez critique sur la technique. Pas du tout parce qu’elle est mauvaise, mais parce que ces cons de Warner, n’ayant jamais cru au potentiel de ce film, ont coupé drastiquement le budget. Donc Cuaron a tourné son film en 2K seulement. Quel dommage ! Il aurait mérité de l’IMAX HFR !!! Là, on en aurait eu plein la gueule. A mon sens, ce film subira assez mal l’épreuve du temps d’un point de vue technique. On verra…

    Le problème des 12 nains dans le premier Hobbit, c’est qu’ils semblaient être un seul personnage à plusieurs têtes. Ils ne s’engueulent jamais, ou si peu. Dans le seigneur des anneaux, les personnages sont très souvent en conflits.

    Le problème de la BO d’Avatar, si efficace soit elle, c’est que James Horner utilise toujours le même motif depuis des lustres. Une succession de 4 notes qu’il place partout. Il est temps que ça change. CLIC

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  24. Pour l'IMAX j'ai retrouvé la partie de l'article que j'avais lu, qui disait que : "[...] l’IMAX en 2008 était encore un « gadget absurde » pour les studios qui trouvaient ça nul de prendre des caméras servant à faire des documentaire du mont Everest et du fond des mers pour faire un film, surtout qu’à l’époque il n’était possible de filmer que 3 minutes en continu et qu’il fallait enregistrer les scènes de dialogues après car la caméra est trop bruyante pour le faire en une fois."
    Mais c'était en 2008 sur les anciens modèles :-)
    Mais je crois que ce n'est pas essentiellement le coût (Dark knight Rises : 250 millions de budget ! Quel pourcentage pour l'IMAX je ne sais pas ?), mais c'est aussi beaucoup l'encombrement de la caméra IMAX qui fait qu'elle n'est pas exploitée autant que voulu, surtout en intérieur (mais à vérifier).
    Voici d'ailleurs un article intéressant sur l'IMAX et ses contrefaçons : http://www.aoassocies.com/l%E2%80%99amalgame-imax-le-billet-d%E2%80%99humeur-d%E2%80%99un-spectateur/ .
    On apprend que le projectionniste est obligé de porter un gilet par balles !
    Sinon, même si le son est intégralement refait en post-prod, la prise de son des dialogues est quand même, autant que possible, prise en direct.
    Et à ce que tu me dis, je crois bien que je n'aurais la chance de voir un film tourné en véritable IMAX :-(

    Django, oui je suis d'accord, j'ai également eu du mal à croire qu'il était assez bête d'avoir fait tout ça pour se "suicider" et mettre Django et Ildi en danger. Tarantino y ajoute les flash-back des chiens pour faire passer la pilule (comme la fin de Seven, quand le détective Mills revoit sa femme ^^), mais dans ce cas là les ficelles sont un peu grosses.

    C'est apparemment dans Boulevard de la mort qu'il s'auto-cite, en reprenant le personnage du shérif de Kill Bill, entre autre (si j'ai bien compris).

    Pour Shining, ce plan est connu, après je ne pense pas qu'il fasse "la différence" pour une simple question de changement de ratio, et qu'il mérite un article ici. Kubrick l'a t-il fait exprès, est-ce une erreur ? Il y aurait tellement d'autres plans à étudier (le plan où il apparaît sur la pellicule, comme un "fantôme", pendant un fondu, dans Lolita, par exemple. Il l'a forcément vu au montage !). Mais les réalisateurs que j'ai cité ne font pas forcement un bon choix d'article, et je préfère même de loin la surprise de films que je n'ai pas encore vu et revu. Donc je n'ai rien dit, même si je ne serais contre un peu de pub pour Amenabar s'il avait un article ici :-)

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  25. Pour finir avec Shining, je viens de repenser qu'un autre film, Duel, de Spielberg, a connu le même problème de ratio.
    Sorti en 4:3 à la télé américaine, il est passé en 16:9 à sa sortie ciné en Europe, Spielberg était maintenant visible à l'écran, caché sur le siège arrière de la voiture :D
    En plus du plan où on le voit en reflet sur la cabine téléphonique, mais rien à voir avec le ratio là par contre :-)

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  26. Les caméras IMAX pellicule sont bruyantes, c’est clair. Mais sans déconner, la grande majorité des blockbusters refont le son en postprod donc ce n’est pas un problème ultime.

    Et je continue de penser que si Nolan n’a pas tout fait en IMAX c’est uniquement une question de coût.

    L’article que tu balances est très bon et très vrai. Il y a quelques années de cela, j’ai écrit un article sur l’IMAX avec un pote pour un mag… mais ils ne l’ont jamais imprimé : trop polémique, pas dans la ligne éditoriale. Ils voulaient que l’on balance juste de bonnes ondes alors que ça ressemblait pas mal à ce que tu m’as envoyé. En gros, on finissait par dire que c’était du foutage de gueule et que le véritable IMAX était mort en France. Nous étions en contact avec la société IMAX et avions fait une interview de certaines personnes… mais c’était un concours de langue de bois totalement inexploitable ! Heureusement, nous avons rencontré un directeur de salle qui avait parlé ouvertement après nous avoir fait visiter une salle de projection IMAX et nous avoir montré la différence entre la version 70mm et la version 2K+2K actuelle. Impressionnant.

    Je pense que si tu veux voir un véritable film en IMAX tu dois aller à Londres pour la sortie d’Interstellar de Nolan ou peut-être encore aller au Futuroscope ou à la Géode (je ne sais pas s’ils sont passés en numérique). Après, ça sera mort et tu ne reverras pas un tel format au cinéma avant peut-être 20 ans, quand les films seront tournés et diffusés en 16K.
    Pour l’instant nous en sommes au 5K mais ils prévoient évidemment beaucoup plus grand : CLIC
    Mais qui dit image plus grande dit post prod plus longue. C’est pour gagner du fric que Cuaron a tourné en 2K…

    Ouaip, le flash back de Tarantino ne m’a pas du tout convaincu. Et après ça part en couille. Les balles de Django traversent 10 murs, 5 arbres et 50 lascars alors que les autres n’arrivent pas à le tuer lorsqu’il prend un type comme bouclier…

    Je n’ai plus le plan où il s’auto-cite en tête. Mais ce n’est pas sur un personnage précis. Dans mes souvenirs, c’est comme si il parlait de lui-même à travers un dialogue où comme si il retournait une scène déjà vue dans Reservoir Dogs ou Pulp Fiction. Mais je ne sais plus…

    Je pense que le plan de Shining fait la différence car c’est un des rares où Kubrik a fait une « erreur ». Tout l’idée de l’article était de commencer comme ça, sur un mode un peu provoc, avant d’expliquer que ce n’était pas vraiment le cas.

    Je ne connais pas le plan de Lolita dont tu parles. D’ailleurs, je n’ai jamais vu ce film :-(

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  27. Je le répète, Gravity est un très bon film. Mais il ne faut pas non plus le prendre pour ce qu’il n’est pas. Tous les films n’ont pas à être philosophiques. Ça, c’est juste un survival dans l’espace avec une fille disant « ho shit, ho god, ho shit, ho god, etc. » pendant 1h30. A chaque nouveau « niveau », une nouvelle tuile… et tout explose. Elle a la guigne =^.^=

    Mon James Bond préféré, c’est Goldfinger. J’avais d’ailleurs un petit article en tête sur lui. Mais j’ai manqué de temps pour le finaliser…

    Je ne pense pas qu’il soit « plus facile » de réussir un film tout neuf, comme tu dis. Quand tu vois le nombre de bouses qui passent sur nos écrans ça semble évident.
    En fait, plus ça va et plus je suis convaincu qu’avoir un chef d’œuvre est un miracle. Il y a tants d’intervenants en jeu, tant d’argent. Déjà, réussir à mener un film à bien, c’est un putain de challenge. Alors réussir un bon film…

    Je ne suis pas d’accord sur les longues sagas, celles où il faut commencer au premier et regarder tous les épisodes dans l’ordre. Même avec des réalisateurs différents, ça peut donner quelque chose de bien. Le problème, c’est le système derrière tout ça, le coût élevé à amortir, la rentabilité devant être quasi immédiate. Si tu ne cartonnes pas le premier WE, c’est cuit. Du coup, les producteurs serrent les fesses et pensent, à tors ou à raison, qu’il faut toujours proposer « plus » aux spectateurs en oubliant de raconter une histoire avec des personnages complexes au milieu. Sans parler du fait qu’une série de films doit trouver son public dès le premier et ne peut pas prendre le temps de construire un univers hyper poussé.
    Mais regarde le très élevé des séries TV actuellement. Regarde Six feet under, Game of thrones, Breaking bad, Homeland, et plein de séries anglaises très intéressantes plaçant la barre très haut d’un point de vue écriture ou même réalisation comme Utopia. Aucun ne boxe dans la même catégorie mais c’est dynamique, prenant, bien écrit, profond, etc.
    Pourquoi n’y a-t-il pas ça au cinéma ? Peut-être, dans un premier temps, parce que le scénario est très secondaire du cinéma et qu’il faut avant tout en mettre plein la gueule pour créer une attente chez le spectateur lambda… Très peux de personnes arrivent à placer haut la barre du spectaculaire tout en conservant l’humain derrière.
    Au final, on se retrouve avec des produits formatés pour plaire « à tout le monde », ce qui est une ineptie. Contrairement à la télé, où est impératifs commerciaux sont un moindres, peu de films prennent des risques. Les créateurs de séries à la télé font au contraire tout pour surprendre et bousculer le spectateur, pour son plus grand plaisir.

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  28. Le fond vert existe depuis longtemps hein. Je me demande même si Méliès n’avait déjà pas déjà le procédé en tête. Une fois de plus, on ne peut pas blâmer un procédé technique pour des carences narratives d’un film. Il ne faut pas confondre l’outil et la façon dont on l’utilise. Un couteau, c’est très bien quand tu l’utilises pour couper tes aliments mais pas pour découper ton voisin.
    Il y a plein de films que tu aimes avec des fonds verts. Plus ça va et plus le procédé est invisible. C’est tout ce qui compte. Si on retire cette base des effets spéciaux, on va se limiter l’imaginaire. Ou alors il faut tout construire en dur. Bon courage au chef déco du Seigneur des anneaux =^.^=

    Je n’ai pas vu Gatsby. Il ne me tentait pas plus que ça. Je ne suis pas très fan de Baz Luhrmann. Il a un bon univers visuel bien à lui mais ses histoires sont généralement trop mièvres pour moi. J’aurai bien aimé voir ce qu’il faisait de la 3D par contre. Mais comme les critiques n’étaient pas très bonnes j’ai eu trop peur de me faire chier pendant 3h.

    Je ne me souvenais pas de l’anecdote sur Duel =^.^=

    Je me souviens avoir vécu une projection hallucinante de « Un homme d'exception » de Ron Howard. Dès le début, un micro est apparu dans le champ, au dessus des acteurs. Surprise ! Bon, une erreur arrive… Scène suivant, le micro est encore dans le champ ! Et ainsi de suite jusqu’à la fin. Seuls les plans à effets spéciaux n’avaient pas de micro. Avec un pote, on était morts de rire. Pas facile de suivre le film. On va en parler au directeur du cinéma et il nous a expliqué avoir eu un problème avec les « caches » pour le scope. Il ne les a pas placé et, du coup, nous avons vu plus de pellicule qu’il ne le fallait. Je ne savais pas que ça se faisait comme ça. Je pensais que le film imprimé était déjà « coupé »…

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  29. Ahah, oui pour le cinémascope je sais que c'est anamorphosé, mais je pensais pas qu'il y avait besoin de mettre des caches ! :D.

    Le plan de Lolita, je ne suis plus sur mais je crois qu'il en parle dans l'émission "faux raccord" d'Allociné, je pense que tu connais, sinon je te conseille de regarder tous les épisodes ^^ Le numéro 42 est consacré à Kubrick, il a quand même fait quelques erreurs ^^ (mais ça reste raisonnable, qui n'en ferait pas)

    Je me rend compte que je suis pas du tout porté sur la technique, IMAX et autres, regardant en ce moment plus de vieux films que des nouveaux, mais tu me donnes envie de plus m'y pencher. Alors vivement le 28K :-)

    Oui pour Gravity je n'y est pas vu les différents niveaux de lecture annoncés par les critiques, juste une bonne expérience d'immersion, comme un "ride" de grand huit effectivement.

    Pour les sagas je généralise, mais c'est aussi une question d'opinion. Je préfère à ce moment là regarder des séries, que des sagas cinéma trop longues. Le prochain Star Wars par exemple, je n'y vois pas d'ambition artistique, mais bien une commande de studio (là dessus je sais que tu es d'accord). Les prequels qui sortent 30 ans après c'est pareil. Mais je ne suis pas très branché séries non plus, je préfère le shoot unique d'un bon film (et d'une ou deux suites réussies), que la dépendance d'une longue série. Même si j'en ai osé quelques unes comme Breaking Bad ^^
    Il y a des très bonnes séries, mais également trop d'impératifs, il n'ont pas tant de libertés que ça, le scénario change en continu, en fonction des audiences, des grossesses des actrices, etc...
    un exemple que je n'aurais jamais pensé citer, "Plus belle la vie" (ma copine regarde, alors je n'ai parfois pas eu le choix ^^). Ils ont carrément remplacé un acteur par un autre, du jour au lendemain. Le personnage va se coucher, il se réveille, il a changé de tête ! Bon c'est un exemple extrême, et je n'ai pas assez d'expérience pour parler beaucoup de séries.

    Les fonds verts, c'était avant ça des projections arrières sur toile blanche (Alien 2, la page Wiki en parle beaucoup), des incrustations sur pellicule, des perspectives forcées (encore utilisée sur le Seigneur des anneaux), des jeux de miroirs, etc.. Le fond vert est une facilité, je préfère la débrouille, mais c'est mon coté rétrograde :D
    Méliès devait plutôt utiliser des caches-peints ou de la projection arrière, le fond vert est pour moi synonyme de numérique, donc récent. Après oui, si c'est bien utilisé, que ça apporte à l'histoire ou à l'univers du film, que c'est transparent, je ne suis pas contre. Mais c'est aujourd'hui surexploité dans trop de films, même si c'est pas juste de les mettre tous dans le même panier.

    Et je viens de tomber sur ça : http://www.gentside.com/maman-j-ai-rat%e9-l-avion/maman-j-039-ai-rate-l-039-avion-un-internaute-resout-le-grand-mystere-du-film_art57680.html
    Dommage ça aurait fait un parfait article pour ton site ! Moi qui l'ai regardé une paire de fois, ça m'étonne de n'avoir pas vu cette subtilité.

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  30. Et fort dommage pour ton article :-( Mais sympa d'avoir pu rencontrer ce directeur et d'avoir vu ça en "live".

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  31. Oui, je connais l’émission « Faux raccord ». Ce sont des psychopathes eux =^.^=
    En fouillant on peut toujours trouver des erreurs de ce type mais à la longue ça me gave un peu. C’est un peu « facile » (enfin, l’émission n’est pas facile à faire et les mecs sont très bons mais le procédé est un peu facile). On n’apprend pas grand-chose sur le ciné au final si ce n’est que là il y a une ombre, un reflet, etc.

    La technique est au cœur du cinéma. Il ne faut pas passer à côté. Après, pas la peine de devenir un dingue de technologie non plus, hein. Je pense qu’il faut juste être au courant et, dans l’absolu, réfléchir à des façons astucieuses d’utiliser tel ou tel procédé. Ce qui me désole chez certaines personnes c’est le refus du progrès. Les changements de formats nous sortent de notre zone de confort. Même si c’est mieux, on commencera avec un avis négatif parce qu’on a peur d’échouer en essayant. C’est un peu dommage. Heureusement qu’il reste des réalisateurs qui continuent de creuser et défricher pour les autres.

    J’ai revu le Hobbit 2 en IMAX (DMR, le mauvais), et donc pas en HFR et j’en suis sorti en me disant que Peter Jackson avait véritablement pensé sa mise en scène pour le HFR. Certains plans, souvent en mouvement, semblent flous en 24fps alors qu’en HFR tout était toujours net. Il n’a pas nivelé par le bas et rien que pour ça, chapeau.
    Après, oui, les décors et maquettes semblent moins « décors et maquettes » en 24fps…

    Le prochain Star Wars, c’est juste une machine à fric. Je n’y vois également aucune réelle ambition artistique. Si au final c’est regardable, ça sera déjà bien. Mais connaissant JJ…

    J’aime bien les séries car ça donne le temps aux auteurs de développer les personnages, beaucoup plus que dans un film (normal). Après, tout n’est pas bon. Il y a même plein de merde. Comme au cinéma quoi.
    La petite différence est qu’une série se regarde rarement plusieurs fois tandis qu’un film peut se visionner en boucle. La contrainte du temps certainement…
    Toutes les séries ne sont pas comme tu le dis. Certaines oui, mais pas toutes. Evidemment, elles évoluent au fil des saisons car personne ne va écrire 5 saisons d’un coup. Mais toutes ne virent pas à la gaudriole comme « Plus belle la vie ». Les scénaristes écrivent quasiment en écriture automatique pour garder le rythme. A la longue, ils n’ont plus aucun recul sur ce qu’ils pondent et le premier jet est le bon. C’est très dangereux artistiquement de sombrer dans la facilité. Mais comme ça rapporte un max…
    J’ai lu un projet de scénario de long écrit par une partie de l’équipe de « Pus belle la vie ». Rien à voir avec la série, c’était un film en costume. Et bien ils l’avaient certainement écrit pareil. Des tunnels de dialogues chiants pour combler le vide de la structure. Une horreur.

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  32. La « débrouille » ne fonctionne pas pour tout. Chez Gondry c’est bien car c’est sa marque de fabrique. Mais on ne peut plus faire un film de studio normal en utilisant ce genre de procédés. Deux acteurs dans une voiture avec un film projeté derrière eux, de nos jours, ça se voit un peu trop. Le fond vert est un procédé technique comme un autre. Ça n’a rien de mal, sauf si c’est mal utilisé. C’est comme les maquillages. Je pense que couper un bras en live à un personnage rendrait mieux qu’utiliser un SFX mais faut-il vraiment tomber là-dedans ?
    Le fond vert n’est pas que dédié au numérique. Tu peux placer un décor filmé en live, mais à un autre moment. Peter Jackson filme encore des maquettes avant d’incruster ses acteurs devant. Mais voilà, le problème c’est que ça commence à se voir…
    Je pense que tu ne critiques pas les SFX mais plutôt le fait qu’ils soient souvent trop visibles. On se demande même parfois s’ils ne font pas exprès de le rendre visible juste pour dire aux spectateurs « vous avez vu notre bel SFX super cher !! ».

    Pour « Maman j’ai raté l’avion », je ne me souviens même pas avoir remarqué qu’il y avait un « problème ». Je veux dire, le pitch est tellement extrême que le fait qu’il reste seul doit absolument rentrer dans la suspension d’incrédulité du spectateur. Si on bloque là-dessus, c’est pas la peine d’aller voir le film. C’est comme le mec qui n’accepte pas Jurassic Park parce qu’il est impossible de cloner des dinosaures. En gros, si tu bloques sur le pitch, ne va même pas dans la salle. Du coup, même s’il n’y avait eu aucune explication 100% « cohérente », ça ne m’aurait pas dérangé. L’important est de voir comment un enfant seul peut gérer sa vie et contrer des voleurs. ;-)
    D’ailleurs, même en regardant l’extrait je ne suis pas sûr de piger =^.^=

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  33. Bonne année :-)

    Tout d'abord un petit hommage à Michael Bay, nous sommes quand même sur sa page, c'est la moindre des choses : http://www.koreus.com/video/michael-bay-quitte-scene-samsung.html

    "Faux Raccord" ça apprend quand même pas mal sur la "gruge" de certains réals et certains monteurs, il n'y a pas que des perches visibles à l'écran ou des reflets de technicien (y en a beaucoup mais c'est la base), y montre des trucs plus intéressant parfois, comme le même plan réutilisé 3 fois dans le même film, avec un étalonnage différent par exemple, voire le même plan utilisé dans plusieurs films différents ^^

    La technique, oui ça dépend comme elle est utilisée. Je pense à Hitchcock, dans "Les oiseaux" par exemple. Il est connu qu'il évitait autant que possible de tourner en extérieur, dans "les oiseaux", les acteurs sont sur une barque, je rigole dès que je vois ce plan, absolument peu crédible tellement on voit le trucage, et la projection sur toile.
    Je ne suis pas contre le fond vert, autant que je ne suis pas contre les projections arrières, mais je préfère qu'une scène de voiture soit tournée en condition réelle. Même si ce n'est pas toujours possible, faute aux assurances, au planning de tournage, à la logistique, etc...
    Mais ça fait parti des difficultés de faire un film, et trop nombreux sont ceux qui abusent de ces facilités, quand les utiliser n'est pas indispensable, mais juste plus facile.
    Le même type de plan m'a fait beaucoup rire en regardant James Bond contre Dr No, dans les poursuites en voitures, "à l'ancienne".
    Certains réals, comme Tarantino, font même volontairement des plans kitsch de séquences voitures avec projections arrières, en hommage aux films qui ont bercé son enfance.
    Perso je trouve plus de charme aux maquettes et fausses projections d'hémoglobine qui giclent de prothèses, que dans de purs effets numériques. Et parfois c'est l'inverse, encore une fois je généralise mais il a autant de contre-exemples.
    Y a un peu de nostalgie, mais je pense que quand il était difficile de tout montrer à l'écran, l'histoire en était enrichie (Michael Bay style par exemple). Les réals et les scénaristes se creusaient un peu plus la tête pour être subtiles.

    Et sinon ça y est j'ai vu mon premier film en HFR, Le Hobbit bien sur, et je suis d'accord qu'il a été tourné dans l'optique d'exploiter au maximum ce nouveau procédé. Au détriment de la durée des scènes d'actions, qui a clairement augmenté, et qui a poussé Peter Jackson à faire plus de films qu'il n'en faudrait :-)
    Mais j'avoue qu'au bout de 5 minutes j'était immergé dans l'action, et je conseille de le voir dans ce format.

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  34. Très bonne la vidéo sur Michael Bay =^.^=
    Quel âne celui-là…

    « Faux raccord » est bien, les mecs se cassent la tête mais, je ne sais pas pourquoi, je ne regarde que lorsqu’on me balance un lien. Je n’attends pas leurs émissions. Il y a un tout petit côté « foutage de gueule » facile qui ne me pousse pas à suivre. Ça n’est pas assez porté sur la narration pour moi. Mais attention, je le répète, ce n’est pas une critique très forte. Ce qu’ils font est quand même très intéressant. Faut être malade pour perdre son temps à faire ça :-)

    Oui quand c’est « vrai », c’est souvent mieux. Je dis « souvent » car, pour les films d’époque, tourner dans de véritables décors existant actuellement n’est pas forcément une bonne idée.

    Je me souviens du commentaire audio de Jean-Jacques Annaud sur « Le nom de la rose » (tous les commentaires audio d’Annaud sont fabuleux, soit dit en passant) expliquant qu’il ne pouvait pas tourner son film dans des décors existants car ça ne représentait pas du tout l’époque. Tout y était plus « « sale » que maintenant. Les efforts de conservations et autres rénovations subits au fil des ans par les vieux bâtiments ont trop changé la donne. Le chauffage n’était pas le même, l’humidité non plus, etc. Il a donc tout reconstruit en « faux » pour que ça sonne « vrai ». Et, encore aujourd’hui, le film reste au top.

    Je me souviens aussi du « Marie-Antoinette » de Sofia Coppola, ayant été tourné à Versailles. Mais le château d’aujourd’hui ne ressemble pas à celui de l’époque. Il semble beaucoup plus « vieux » d’un côté mais aussi trop récent de l’autre (avec l’ajout de gouttières par exemple, c’est limite si on ne voit pas de paraboles =^.^=). Ici, le vrai sonne très faux à mes yeux.

    Les plans en voiture sont difficiles, même aujourd’hui. Lorsque les caméras sont à l’extérieur de la voiture et que les acteurs jouent (lignes de dialogues, acting et ne font pas seulement acte de présence), le véhicule est souvent tracté par un autre véhicule. Ça apporte, lorsque c’est mal fait ou vite fait, un problème d’échelle. En effet, poser une voiture sur une remorque augmente sa hauteur et, du coup, on a l’impression que les acteurs sont dans un 4x4 alors qu’ils sont dans une Porsche. Une fois de plus, le « vrai » peut sonner « faux ».

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  35. Par contre, quand c’est bien fait, ça cartonne. Regarde « Mad Max 2 » par exemple. Les cascades sont réelles (et hyper dangereuses) mais ça donne des frissons à l’écran, ce que les derniers « Fast And Furious » ont du mal à rendre avec tous leurs trucages en CGI. La technique n’est pas assez bonne pour créer l’illusion de la réalité et nous voyons de belles images de synthèses avec des acteurs incrustés faisant de pirouettes au ralenti. Pour le coup j’espère que Fury Road sera une réussite car, a priori, Miller a chercher à faire le maximum de cascades en live (et en 3D).

    D’un autre côté tu as des mecs qui, en blindant une séquence de voiture de CGI extrêmement bien exploités, apportent du jamais vu lors de certaines scènes. Je pense évidemment au film « Les fils de l’homme » de Cuaron. Clic
    On est pas loin d’avoir une des meilleures séquences de voiture de l’histoire et, étant donné qu’elle est quasiment en un seul plan, elle mériterait un petit article ici =^.^=
    (« Les fils de l’homme » est, à mon sens, plus profond que « Gravity », mais c’est une autre histoire)

    Je suis aussi assez partagé sur les jets numériques d’hémoglobine. Ça fonctionne parfois, mais c’est sonne faux la plupart du temps.

    Les maquettes et les projections ont du charme, oui, mais ça passe de moins en moins avec les standards actuels (surtout pour les projections).

    Tu as pu voir le Hobbit en HFR ???? Incroyable, je croyais qu’il n’était plus diffusé nulle part dans ce format en France !? C’est une bonne chose de l’avoir vu comme ça et d’avoir aussi pu comparer avec la version « normale ». L’avenir est là, indéniablement. Il reste encore beaucoup de chemin pour convaincre car tout changement fait peur mais je suis convaincu que l’augmentation de la définition et l’augmentation du nombre d’images par seconde sont des paramètres ne pouvant que s’accentuer avec le temps. Si le cinéma n’évolue pas, il sera techniquement dépassé par le jeu vidéo dans peu de temps (un bon jeu d’action n’est pas très lisible sous la barre des 60fps, tous les gamers savent ça depuis des lustres). Le public évolue avec le temps. Tous les jeunes habituées à jouer à des jeux tournant dans des définitions supérieures à celle du Blu ray et dans des vitesses parfois 4 fois plus supérieure ne pourront plus faire marche arrière…

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  36. O'Brian ça fait un bail, je me fais un peu désirer ça fait pas de mal :-)

    Juste une réponse rapide pour te dire que j'ai revu Titanic et son making-of, je crois bien que c'est mon film préféré, hallucinant de travail et de maitrise.

    Et par la même occasion j'ai découvert le site officiel de James Cameron (www.jamescameron.fr) qui a quelques infos sympa, et du coup j'ai acheter le numéro Mad Movies qui lui est consacré (http://www.lekiosk.com/magazine-407363-Mad-Movies.html). Si ça t'intéresse je te donnerais de quoi de logger sur mon compte si tu veux le lire. J'en suis à la moitié et j'ai déjà beaucoup appris (comme l'utilisation de triple climax dans ses films).
    Je suis de plus en plus fan de ce gars.

    Voila, je prendrais le temps d'une réponse plus complète à l'occasion, quand j'aurais vu "Les fils de l’homme" que tu m'as donné envi de voir.

    Je viens aussi de voir "12 years a slave" qui est vraiment sympa.

    Et je sais pas si tu connais les analyse de film de DodProd, surtout celle de Titanic (http://www.dailymotion.com/video/x12g4mx_analyse-de-sequence-titanic_shortfilms). Y en a d'autres des sympas, celle de Rio Bravo par exemple. Ca démontre bien que le bon cinéma c'est vraiment de la mécanique de précision. Bon après il extrapole un peu trop, très hypothétique, avec parfois des abus, mais il est souvent dans le juste.

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  37. Et je me suis commandé la version director's cut d'Abyss. Il parait que la version longue donne plus de sens et de profondeur au film, comme pour Aliens. Et surtout pour les bonus, le making-of du tournage réputé très difficile.

    Et de ce que j'ai lu dans le magazine, je ne savais pas Cameron fan de Star Wars, 2001 l'odyssée de l'espace et Mad Max 2, les 3 films qui ont le plus marqué sa carrière.

    (PS : je n'ai toujours pas vu Lawrence d'Arabie mais ça ne saurait tarder)

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  38. Hello ! Welcome back =^.^=
    Tu sais ce que je pense de Titanic. Contrairement à beaucoup, je n’ai jamais retourné ma veste sur ce film qui est, pour moi, un des chefs d’œuvre du mélo. Je ne m’en lasse pas.

    Je ne connaissais pas ce site sur Cameron mais il me semble bien intéressant. Il y a en plus des liens vers des docus potentiellement cools. ;-)
    Pour ce qui est du Mad Movies spécial Cameron, je l’ai acheté à sa sortie ! Il est effectivement très bon (et quelque part chez moi… mais où ?).

    Je suis allé voir « 12 years a slave » qui est effectivement intéressant. Ça faisait longtemps qu’un bon film n’avait pas aborder ce sujet majeur de notre histoire récente. Le film est très dur mais je l’imagine proche de la réalité. Ça sent un peu le « best of » des films du genre, tout comme le « Soldat Ryan » était un petit « best of » des films de la seconde guerre mondiale. Après, je suis un peu sceptique sur certains points notamment lorsque le personnage joué par Brad Pitt débarque. Quelque chose sonne faux soudainement. Il y a un gros deus ex machina un peu dommage car le protagoniste ne s’en sort pas seul. Mais je n’ai pas encore bien réfléchi à tout ça. Et puis, puisque c’est tiré d’une histoire vrai et d’un bouquin, il aurait été étrange de twister la réalité juste pour améliorer la dramaturgie…

    Je ne connaissais pas non plus les analyses de DODProd et je dois avouer qu’en voyant la durée de l’analyse de la séquence (44’ !!), j’ai peur. J’ai visionné les 17 premières minutes et me suis un peu ennuyé. J’ai l’impression qu’il va un peu trop loin dans son analyse et se met à trouver des raisons narratives extrêmement poussées à chaque plan. Enfin, je ne sais pas, je ne préfère pas émettre de jugement sans avoir tout regardé. Peut-être que tout est ultra juste mais je reste assez sceptique. J’adore Cameron mais je croirai plus à tout ce que dit l’analyste si ça venait de la bouche de Cameron. Cameron sait trouver le plan le plus efficace pour raconter ses histoires. Après, je n’irai pas jusqu’à dire tous ses gros plans ont une raison symbolique et que chaque placement des personnages dans le cadre a un double sens. Souvent, je pense qu’il fait ça parce que c’est ce qui est le plus clair ou dramatique, tout simplement. En fait, j’aimerai croire à tout ça mais ça me semble juste trop gros. Mais je me trompe peut-être…

    Tu n’as pas vu la version longue d’Abyss ??? Ah oui, alors là, il faut sauter dessus ! J’avais prévu un article « d’un plan » sur cette version longue d’ailleurs… mais je n’ai jamais trouvé le temps de l’écrire. En tout cas, il y a de quoi parler ! Je ne t’en dis pas plus vu que tu n’as rien vu.

    En règle générale, les versions longues de Cameron sont supérieures à ses versions courtes. Abyss, peut-être plus que ses autres films, propose une version longue apportant une dimension narrative totalement différente du film. L’enjeu n’est clairement plus le même.

    Sur Abyss il faut aussi parler du docu accompagnant le film. Pour moi, c’est plus qu’un making of. Par certains points, il est même plus fort que le film. Sans déconner, je pense que, dans le futur, il sera possible de faire un film sur le tournage chaotique d’Abyss tant il y a à dire ! Je t’envie de ne pas connaître cette version longue et ce docu, tu vas découvrir des choses passionnantes ;-)

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  39. Pour la discussion précédente, j'incluais les décors dans les choses "vraies". Ca fait partie de la magie du cinéma, que l'infographie et le numérique remplacent tout doucement. Perso, j’adore les maquettes, je considère que ça vaut le coup de passer un peu plus de temps sur le terrain que devant un ordinateur. Bien sûr, pas de T2, d’Abyss ou de Titanic, sans l’infographie, donc je suis conscient de cracher un peu dans la soupe :-)

    D'ailleurs Cameron a viré un technicien du tournage d'Aliens parce qu'il éclairait trop le nid de la reine. Il a par la suite justifié que beaucoup de réalisateurs sont trop amoureux de leurs effets spéciaux, et qu'ils ont tendance à vouloir trop les montrer, quitte à casser la magie du plan. J'ai adoré entendre ça.
    C'est un peu ce que je défends, laisser une place à la suggestion et à l'imagination, faire participer les spectateur par la mise en scène, et ne pas tomber dans le piège de trop en montrer, de remplacer la poésie par le concret, ce que le numérique tend à faire.
    Si les animatroniques, les maquettes, et les décors fabriqués sont moins utilisés, c'est bien sûr pour des contraintes techniques et financières, mais de plus en plus souvent par facilitées. Quand un film développe et démocratise un nouveau logiciel (Massive pour "Le seigneur des anneaux par exemple), il est ensuite agrémenté à toutes les sauces. Mais bien sûr, si c'est bien utilisé, c'est ce qui fait ensuite la différence entre les bons films, et les films ratés ou juste commerciaux.

    Je pense par exemple que dans les derniers Star Wars, ils auraient dû privilégier les méthodes d'autrefois autant que possible, avec marionnettes et maquettes, plutôt que d'abuser des effets numériques. Scénario mis à part, je pense que c'est ça qui creuse un fossé entre la qualité et la magie des anciens, et le peu d'intérêt que je porte à ceux-ci.

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  40. Pour DODProd j'adhère pas à tout ce qu'y dit, mais c'est intéressant d'envisager qu'il peut avoir raison. Quand on voit les mois de pré-production, et le travail de conception des story-boards, très peu de chose sont laissés au hasard. Et d'après ce qu'il dit, Cameron est de la vieille école, il utilise la grammaire cinématographique classique, avec ses codes et ses intentions. Cela facilite l'analyse de certains plans, mais il ne faut quand même pas généraliser à tous les plans.
    J'ai quand même souvent l'impression que le mec veut un peu se la raconter et qu'il en rajoute un peu trop dans son analyse. Il faut faire le tri.
    C'est l'épisode sur Rio Bravo que j'ai beaucoup aimé, qui m'a donné envie de voir le film. Si tu doit voir une autre analyse je te conseille celle-ci.

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  41. Effectivement, sur ce coup-là, je ne peux que donner raison à ton pote : regarder le making of avant le film est assez délicat ;-)

    De mémoire, même si les autres bonus des films de Cameron sont intéressants, aucun n’arrive, pour moi, au niveau du docu sur le tournage d’Abyss. Les autres sont un peu plus promo et techniques, moins centrés sur les difficultés et les rapports humains. C’est un peu dommage car le tournage de Titanic était épique (avec par exemple Cameron se shootant à coup de piqûres de vitamine B12 dans les fesses pour tenir le coup) !

    Comme toi, Abyss n’est pas mon film préféré de Cameron, même si je prends toujours plaisir à le voir à cause de son ambiance clostro assez unique.
    La coupe dans Abyss est tout de même assez dingue : virer l’enjeu du film, c’est super risqué ! Dans Aliens, c’est différent, il a coupé de l’univers, du background, mais pas grand-chose de structurel. Cela dit, ça n’empêche pas la version longue d’être la meilleure !

    J’ai aussi pensé la même chose avec Brad Pitt dans « 12 years a slave ». S’est-il donné le « beau rôle » où le lui a-t-on imposé ? Mystère.
    Mais je suis convaincu que McQueen a raison : sans Pitt, le film aurait eu du mal à se monter. Après, peu importe, ce n’est pas parce qu’il a le beau rôle que c’est un problème, il faut bien que quelqu’un le joue ! Ce qui me dérange c’est qu’il arrive comme un cheveu sur la soupe et résout l’affaire en très peu de temps (pas qu’il soit joué par Brad Pitt).

    Pour moi, le deus ex machina, c’est évidemment le personnage de Brad Pitt. Le protagoniste ne s’en sort pas tout seul mais juste par un coup du sort : s’il n’avait pas croisé ce personnage, il serait toujours esclave, malgré tout ce qu’il a essayé plus tôt. Dommage.

    Je suis aussi sceptique sur une partie du discours du personnage joué par Brad Pitt. Il est clairement contre l’esclavage et balance même ses 4 vérités à la gueule du perso joué par Fassbender sans avoir peur. Mais ensuite, quand le protagoniste lui demande de poster une lettre, il a un moment de recul, comme quoi c’est « trop dangereux ».
    Dangereux pour qui ? Pour quoi ?
    En quoi mettre une lettre dans une boite aux lettres serait dangereux pour lui ? Au pire, c’est anonyme.
    Je ne pige pas cette réaction. Elle semble juste là pour ajouter un peu de conflit mais ça ne tient pas la route. Il aurait fallu que son personnage soit plus ambigu, doive quelque chose à Fassbender, je ne sais pas. Mais là, il n’a clairement rien à perdre, c’est un électron libre.

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  42. Le parallèle avec Django semble évident et peut-être que son succès à jouer pour la faisabilité de « 12 years a slave » mais franchement, je n’en sais rien. Je dirai même que j’en doute un peu. Django est sorti le 25 décembre 2012 alors que 12 years est sorti le 8 novembre 2013. Moins d’un an donc. Vu le temps qu’il faut pour produire un film (de l’écriture à la sortie salle), je pense qu’ils ont été conçus quasiment en parallèle. C’était juste « dans l’air du temps ». Niveau réalisme, à coté de 12 years, Django est une petite comédie cartoon =^.^=

    Il est vrai que l’on manque d’œuvres sur cette période. « 12 years a slave » est donc bienvenu. Pourtant, il existe une mini série (tirée d’un très bon livre) m’ayant laissé un excellent souvenir : Racine. http://www.imdb.com/title/tt0075572/
    http://www.dailymotion.com/video/xn9rkn_kunta-kinte-racines-episode-1-parties-1-2-saison-1_shortfilms (regarde les premières minutes de la vidéo, expliquant le projet)
    Ça commence à dater mais c’est quelque chose. Les années 70 étaient très bonnes pour traiter des sujets difficiles de façon assez frontale.
    Ce n’est donc pas vraiment que l’on a jamais été aussi direct et crue… mais qu’on a un peu oublié de le rester ;-)

    Je n’ai pas vu « les brasiers de la colère » (quelle titre français de merde !!) mais j’en ai eu de bons échos… A voir donc.

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  43. La discussion sur les décors est toujours délicate. Il faut avancer avec son temps. Le niveau des décors doit être balèze aujourd’hui pour passer à l’image sans ressembler à un décor. Je pense qu’il faut de tout, un mélange des deux. Mais pour certains films, créer des décors « en dur » et photoréalistes se transforme vite en défi impossible (SF et fantasy par exemple).
    Le temps n’améliorera pas les choses. Le problème est que beaucoup font des décors « visibles », juste pour montrer qu’ils ont dépensés de l’argent. D’autres les exploite de manière plus subtiles et là, même si ce sont des CGI, personne ne s’en rend compte.

    Je suis donc complètement d’accord avec Cameron. Mais là encore, que ce soit numérique ou pas est secondaire pour moi. L’important est de montrer ce qui doit être montré pour que le plan fonctionne le mieux. Si on n’a pas de fric et que ce n’est pas « parfait », on n’insiste pas dessus. Dans le cas contraire, on peut se permettre d’y aller. Cameron n’a pas caché ses décors dans Avatar…

    Pour les derniers Star Wars, une fois de plus, je ne pense pas que la technique soit le principal problème. Ça aurait pu très bien rendre si c’était bien exploité.
    Mais, contrairement à un perfectionniste comme Cameron, Lucas fait du business. Pour ses effets spéciaux, il ne recherche jamais la perfection. Je ne retrouve plus l’interview mais il avait déclaré à l’époque que réussir 80% d’un effet spécial était suffisant. Les 20% restants sont les plus difficiles à obtenir et le rapport entre le résultat final (dans les yeux de spectateurs moyens) et le coût engendré n’est pas probant. Du coup, il ne finalisait rien mais disait « c’est suffisant, on passe à la suite ».
    Résultat, ça vieillit assez mal.

    Je doute qu’utiliser des marionnettes aurait changé la donne. Si on parle de Yoda, je pense que la marionnette n’aurait pas été suffisante pour coller à la réalisation de la prélogie. Maintenant, il a opté pour une image de synthèse « pas finie ». Du coup, ça donne de la merde. Un truc manquant d’aspérités. Il manque 20% de taf.
    Faut juste savoir ce qu’on veut. Avec la prélogie, il voulait gagner de l’argent.

    Cameron utilise une grammaire « classique », oui. Il ne fait pas d’effet juste pour l’effet. Il filme efficace. Chaque plan raconte ce qu’il doit raconter. Ça fonctionne très bien. Il n’a jamais sur-esthétisé comme beaucoup d’autres. Il ne colle pas un ralenti juste pour faire beau mais parce que ça a un sens.

    Je trouve effectivement que le mec de DODProd veut se la raconter et pousse le bouchon pour se faire plaisir. Il y a un petit côté branlette là-dedans. A l’occasion je regarderai ce qu’il dit sur Rio Bravo. Mais bon, comme je préfère El Dorado… =^.^=

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  44. Bien vu pour la date de sorties des 2 films, effectivement l'écart est un peu court ^^
    Mais peut-être qu'ils ont anticipé le succès de "Django Unchained", dont la pub battait son plein avant sa sortie, en partie grâce à Spike Lee, et voulut surfer sur la vague. Il y a beaucoup d'effet de mode à Hollywood, de films dans l'air du temps.

    Sinon j'ai revu Mad Max 2, en voyant l'intérêt que Cameron lui porte, je me le devait.
    C'est exactement le type de film que j'affectionne : des cascadeurs, des décors réels, une mise en scène soignée, pas de stars mais un acteur principal excellent, et un scénario et un univers en béton. Comme Terminator ou Star Wars , Mad Max premier opus fut une surprise à sa sortie, et Mad Max 2 a bénéficié d'un budget plus conséquent (comme T2), mais le mode de production est resté le même. J’ai tout de suite senti l’influence que ce film a pu avoir sur l’œuvre de Cameron.

    J'en profite pour citer un article excellent sur le film : "Mad Max 2 est un délire visuel, artistique, couplé à une audace technique hallucinante, car si ce film là en particulier devait être réalisé à l'heure actuelle, combien de plans seraient intégralement CGI-isés ? Les cascades sont tournées en live, et si George Miller use de l'accéléré, c'est pour mieux nous envoyer dans le mur !" (de l'article http://www.agora-hd.com/Mad-Max-2-Warner-Blu-Line-test-t790.html).
    C’est tout à fait ce que je pense, heureusement que ce film a été fait à cette époque :D

    Et un autre article riche en anecdotes sur Mad Max 1 : http://www.toplessrobot.com/2012/04/10_things_you_probably_didnt_know_about_mad_max.php
    Des ambulanciers et figurants payés en bière, le directeur artistique qui vole (puis rend) des panneaux de signalisation et des accessoires pour faire les décors, Mel Gibson casté, alors qu'il accompagne un pote, un cocard sur le visage après une bagarre dans un bar.
    Un film à petit budget, compensé par le reste. Comme c'est le cas de beaucoup de premiers films qui deviennent des classiques (Terminator, les premiers Peter Jackson, Amenabar dont j'ai adoré l'efficacité de "Thesis" et "Ouvre les Yeux" (en espagnol Vost)).

    Rares sont les réalisateurs, comme Scorsese, Nolan ou Cameron, et acteurs, comme DiCaprio, qui se bonifient, qui font des films avec l'énergie des débutants, mais avec la maîtrise des grands maîtres. Beaucoup vont se servir de cette expérience pour faire leur métier plus rapidement, avec plus de facilité, ou faire de la figuration pour le cachet, au détriment de la qualité. On pourrait comparer ça au fast-food face à de la cuisine gastronomique. Les deux rapportent, mais d'une autre manière. D'autres vont simplement perdre leur talents. De Niro ou Pacino par exemple, ou Tim Burton ont bien régressé.
    Et Lucas et Sielberg sont aujourd'hui des hommes d'affaire plus que des cinéastes.

    A part ça, j'ai trouvé un autre site blogspot sur lequel je risque de passer quelques heures ^^ http://thebehindthescenes.blogspot.fr/

    D'ailleurs dans le making-of d'Avatar, j'ai vu que malgré les CGI en profusion, ils s'amusent comme des gamins à créer les scènes. Du coup, il y a cette excitation qu'on retrouve dans les premiers films, si propice à la création et l'inspiration, de créer quelque chose de nouveau.

    Je viens de récupérer Terminator en DVD, j'attend maintenant T2 et Titanic, et je vais surement me prendre Aliens et Mad Max 2. Tout ça en édition spéciale pour avoir un max de bonus bien sur ^^

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  45. Tiens, pendant que j’y pense, j’ai remis la main sur une magnifique interview de James Cameron à l’époque de la sortie de Titanic : CLIC

    Django a certainement eu un effet à un moment ou un autre. Après, j’ai l’impression qu’un type comme Steve McQueen est assez passionné par le sujet pour pouvoir le porter tout seul.
    D’ailleurs, je te conseille de lire ça : CLIC
    Et puis ça : CLIC

    Mad Max 2 est un film magnifique ! Une putain de claque dans la gueule ! Un film qui fonctionne encore aujourd’hui car tout est « vrai ». Tu imagines la flippe sur le tournage avec toutes ces bagnoles tunées à l’arrache et pilotés par des mecs sans casques ? C’est un tournant dans l’histoire du cinéma, un film fondateur de tout un sous-genre, énormément pompé (et pas seulement au ciné mais aussi en BD, comme « Hokuto No Ken » ou dans le jeu-vidéo).
    J’attends avec une certaine impatience la bande annonce du 4eme épisode, Fury Road. Un peu de crainte parce que le 3eme épisode était décevant mais aussi avec un peu d’espoir car George Miller en a sous le capot et qu’il compte faire quelque chose de très « réel », donc sans blinder son film de CGI à la Fast & Furious. Regarde les gueule des véhicules sous Google images, c’est impressionnant.
    Après, son problème est de se mesurer à Mad Max 2. Si le 2 posait des bases et inventait un sous genre, le 4 passe après la bataille et une quantité de nanars exploitant l’univers. Je me demande jusqu’à quel point il réussira à inventer de nouvelles choses… La force du 2 était aussi dans la simplicité de son récit. Que vont-ils raconter ? Wait & see.

    Il faut d’ailleurs que je me prenne l’édition blu-ray de la trilogie…

    Même si je préfère le 2, Mad Max 1 aussi est très bon. Effectivement, les anecdotes du tournage sont énormes. Il y aurait moyen d’écrire plusieurs articles de « un plan » sur ce film =^.^=

    Allez, je dois te confesser un secret honteux… je n’ai pas vu « Thesis ». J’ai vu tout le reste d’Amenabar mais pas celui-là :-(

    Je suis d’accord avec ton paragraphe sur les réalisateurs (mais je trouve quand même que Pacino à moins à rougir de sa carrière récente que De Niro).

    Le blog sur les effets spéciaux semble très bon ! Ho là là, faut pas que je mette le nez dedans, je vais bouffer mes journées =^.^=

    Je suis également d’accord sur la remarque à propos d’Avatar : on retrouve l’excitation des premiers films. Il y a beaucoup de création sur le plateau et aussi beaucoup de liberté.

    Tu peux sauter sur la dernière édition blu ray d’Aliens en tout cas. Le travail sur l’image est remarquable. ;-) Quand aux bonus, il faut piocher un peu partout =^.^=

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  46. https://www.youtube.com/watch?v=dJxj1mou03M .......Petit résumé sympa des marques de fabrique de certains réals et des tendances actuelles ^^

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