X-Men

Prise : 012
Film : X-Men
Date : 12 novembre 2008
Auteur : O'Brian

Vous aussi, proposez vos plans qui font la différence ! N'hésitez pas à faire une ou plusieurs captures d'écrans et composez un petit texte à votre sauce... puis envoyez le tout à .


LE film sélectionné cette semaine est un bon film. Pas un chef d’œuvre, mais un bon film. Il parle de mutants sympas affrontant des mutants méchants alors que les non-mutants font dans leur froc en attendant que ça se tasse.

Il s’agit de :

X-Men Affiche

Cliquez pour agrandir

X-MEN est un film de superhéros (non, ce n’est pas un film sur des acteurs pornos, désolés mesdames) datant de 2000, réalisé par Bryan Singer sur un scénario de David Hayter et avec Hugh Jackman.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce film, voici un lien vers sa fiche IMDB : X-MEN (IMDB)

Pour moi, l’intégralité du cœur de X-MEN, premier du nom (il existe à aujourd’hui deux suites dont un gros nanar avec le fabuleux « Nightman », private joke dont on pourra reparler à l’occasion…), se trouve dans son premier acte, avec la présentation des mutants et surtout leurs problèmes.

Ici, ce n’est pas vraiment un plan à proprement parler qui élève, pour moi, le niveau de l’ensemble de l’œuvre, mais une idée contenue dans un dialogue.

Nous sommes aux alentours de la 16eme minute du film…

Après avoir découvert quelques pouvoirs de Wolverine pendant un combat sur un ring, nous retrouvons notre héros dans son van déglingué dialoguant avec un autre mutant particulièrement intéressant s’étant incrusté : Malicia.

(Je me permets une petite parenthèse pour signaler aux francophones que « Wolverine » est le nom américain du héros alors qu’il s’appelle « Serval » en français mais que « Malicia » a conservé son nom français au détriment du « Rogue » anglais.

Les voies de la traduction sont impénétrables…)

Mais revenons à ce dialogue.

La jeune Malicia vient de confier son « problème » à Wolverine et aimerait en savoir plus sur le sien : ses griffes métalliques jaillissant de ses poings.

Voilà comment elle lance la question :

X-Men Image 1

Cliquez pour agrandir

Malicia : « Est-ce que ça fait mal, quand elles sortent ? »

Et Wolverine lui répond, sans même la regarder :

X-Men Image 2

Cliquez pour agrandir

Wolverine : « Chaque fois oui. »

Et oui, les superpouvoirs ont aussi de mauvais côtés et les superhéros peuvent connaître la souffrance ! Voilà une information capitale permettant de relativiser un peu et entraînant une identification plus forte avec le spectateur (qui n’a pas de super pouvoirs en règle générale). Grâce à cela, il est possible de comprendre le côté rebelle et paria des personnages.

En plus, vu qu’il n’aime pas ça, Wolverine ne les sortira certainement pas sans raison… de fait, la prochaine fois qu’on le verra faire, on saura qu’il est énervé ! Et là, ça risque de chier.

Voilà une particularité digne d’intérêt…

…malheureusement un tout petit peu oubliée par la suite.

Wolverine se permet même d'utiliser ses griffes pour les besoins d'un gag (assez réussi cela dit) en faisant un doigt d’honneur à sa façon :

X-Men Doigt

Cliquez pour agrandir

Mais je ne serai pas méchant vu qu'ils ont eu l'intelligente de poser ce gag lors d'une rentrée de griffe (les deux latérales avant la troisième) et pas une sortie.

En effet, s'il avait sorti uniquement sa griffe du milieu pour balancer un « fuck you » et seulement un « fuck you », le personnage en aurait beaucoup souffert.

Attention donc avec ce genre d'effet car... Un plan peut faire la différence.

2 commentaires :

  1. Sur la corrélation entre la souffrance et les super-pouvoirs, je souligne un autre plan digne d'intérêt allant dans le même sens, et antérieur à la séquence de la voiture : lorsqu'on découvre pour la première fois celui qui deviendra Magnéto, c'est un enfant dans l'enceinte d'un camp de concentration. Lorsqu'il est séparé de ses parents les pouvoirs "magnétiques" se manifestent pour la première fois. Le super-pouvoir est ainsi étroitement associé à une souffrance psychique extrème, ce qui est renforcé un peu plus tard par la souffrance physique de Wolverine lors du jaillissement de ses griffes...

    RépondreSupprimer
  2. Oui, c'est vrai. C'est d'ailleurs une très bonne scène.
    Mais le traumatisme est tellement fort vu le contexte qu'il est délicat de dire d'où vient cette souffrance : de l'utilisation de ses pouvoirs ou de la situation elle-même.

    RépondreSupprimer